Date : | 27/09/2018 |
Difficulté : | Difficile |
Accompagnateur : | J.-M. Giraud |
Coordonnées UTM : | |
Participants : | 19 |
Départ : | 31T 0671720 4856485 |
Longueur : | 15,6 km | Pique Nique : | 31T 0674407 4852517 |
Dénivelée : | 890 m | Difficulté IBP index : | 85 |
Carte IGN TOP 25 n° : | 3142 OT |
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Position par rapport à Buis-les-Baronnies : | 75 km S |
Commentaires techniques :
Compte-rendu :
Le 3 Mai 2018, Jean-Marie, notre guide d’aujourd’hui, avait emmené un groupe sur ce parcours. Aujourd’hui, il nous en propose une version un peu aménagée. Aussi, plutôt que de plagier les compte-rendu très documentés que Jean-Michel et Georges en avaient fait, je vous renvoie à leurs documents pour l’essentiel… Pardonnez néanmoins les quelques redites !
En tout cas, nous étions 19 à répondre à l’invite de notre meneur, curieux de voir ce qu’il aurait pu nous concocter pour ne pas être dans la répétition de la sortie du mois de Mai… Nous partirons du même lieu à proximité du stade et du cimetière de Maubec et emprunterons l’itinéraire décrit par Jean-Michel jusqu’au lieu du pique-nique.
Maubec, commune de plus de 1800 habitants, se trouve dans l’aire géographique de Cavaillon. Le vieux village fut totalement abandonné à la fin du XIXème siècle, les habitants s’installèrent dans la plaine plus près des zones de culture. C’est donc un village restauré avec soin que nous traversons. Le chemin, longeant les vergers parfois en déshérence, nous mène ensuite au Vallon de Combrès que nous allons suivre jusqu’au pied de ces magnifiques parois sculptées, usées par le temps et l’érosion qui y ont creusé des cavités dont la blondeur est mise en valeur par le soleil qui nous accompagne. Marchant dans le lit de ce qui doit être un torrent impétueux par temps d’orage, nous aurons pu admirer aussi ces baumes, parfois fermées de murettes de pierre, antres mystérieux qui suscitent la curiosité et la crainte en même temps… L’une d’entre elles a été aménagée en salon où de fraîches conversations pourraient s’engager ! Les ombrages de cette combe rendent notre progression plutôt agréable… Admirons au passage ces cèdres sombres au pied des parois.
Au sortir du vallon, un regard vers le ciel d’azur. L’ultime ascension vers les crêtes s’annonce. La montéed, d’abord progressive, devient plus raide. Le sentier étroit, en bord de falaise est impressionnant. De très belles vues sur la plaine justifient quelques arrêts qu’apprécient les organismes car, sur ce sentier, les marches sont hautes quelquefois. Puis l’escalade parfois éprouvante oblige à des enjambées importantes et le « quatre-pattes » est parfois inécessaire. L’ombre nous a quittés… Et nous parvenons au sommet où le sentier serpente désormais entre les buissons que le chaud soleil estival a desséchés. Au poteau de La Jassine, la petite route nous mènera près du lieu choisi pour un repos bien mérité et, surtout, sustenter nos organismes… L’occasion pour André, adroit cordonnier de circonstance, de réparer la chaussure de Laurence dont la semelle bée tristement.
C’est là que notre parcours d’aujourd’hui empruntera un nouvel itinéraire. Au lieu-dit Le Bastidon du Pradon, nous allons amorcer une longue descente, celle que nos collègues de la boucle dite facile avaient empruntée à la montée en Mai dernier. Sentier caillouteux, peu confortable mais à couvert pour l’essentiel qui nous conduira à Oppède le Vieux (voir le texte de Jean-Michel). Nous arpentons les ruelles en calade, jusqu’à l’Eglise Notre-Dame-d’Alidon, collégiale du XVIème siècle, en cours de restauration. Sur le parvis, un moment de repos s’impose avant de redescendre les ruelles ombragées.
Le Chemin du Tombereau qui borde les vignes en bas du village nous ramène en direction de Maubec… Au passage, un regard vers de belles restanques bien préservées ou restaurées… Le sentier serpente entre bois et vignobles… Passage obligé auprès des cochons Mangalica… Retour sur le Chemin de la Combe Saint-Pierre que nous avons emprunté à l’aller jusqu’au vieux village de Maubec. La boucle est ainsi bouclée, la chaussure de Laurence a tenu le coup !
En cette chaude fin d’après-midi, étancher une soif bien légitime s’impose. Le bistrot que nos amis ont déjà repéré en Mai est ouvert… Une fin de journée bien sympathique pour cette grande tablée.
Un grand merci à Jean-Marie !
Gérard Langlois.