Date : | 12/10/2017 |
Difficulté : | Difficile |
Accompagnateur : | F. Gierts |
Coordonnées UTM : | |
Participants : | 24 |
Départ : | 31T0678366 4876025 |
Longueur : | 19,8 km | Pique Nique : | |
Dénivelée : | 790 m | Difficulté IBP index : | 83 |
Carte IGN TOP 25 n° : | 3142 OT |
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Position par rapport à Buis-les-Baronnies : | 51 km S |
Commentaires techniques :
Compte-rendu :
Après avoir vérifié que les 24 participants possédaient en poche leur carnet de vaccination et leur autorisation de passage, le groupe se mit gaillardement en route vers le « mur de la peste ».
En une semaine, nous avons tutoyé la rivière et les gorges de « la Nesque ». La première fois, la partie haute et très touristique : le lac de Monieux et le belvédère. Cette deuxième sortie démarre de Méthamis (très joli village perché) et emprunte le lit de la Nesque. Les 20 km annoncés ne font peur à personne et le dérèglement climatique nous aide. Pas d’eau dans le lit, mais suffisamment dans les gourdes car le temps est au beau fixe.
Nous progressons non pas sur un matelas moelleux mais bien sur des cailloux bien ronds et qui roulent sous les godasses. Après 1,5 km nous entamons notre dénivelée de 680 m d’un seul tenant. Quelques haltes pour « débâcher », s’hydrater, se sustenter, et apprécier l’ingéniosité des chasseurs de grives avec leurs perches. Pauvres oiseaux !
Grâce à une belle prestation de groupe nous atteignons en 3 heures pour 9,4 km et nos 680 m de dénivelée « le pas du Viguier ». Nos estomacs vides et nos gorges sèches nous imposent une halte « déjeuner » fort attendue.
C’est sans compter sur l’envie de votre guide de nourrir d’abord les cerveaux avant les ventres. Donc quelques syllabus font le tour des participants pour donner des explications ou précisions à propos des difficultés sanitaires que le sud de la France a connu dans les années 1720 et cela plus particulièrement en Provence : La PESTE bubonique. Il s’en suivit la construction de ce mur et de la ligne de protection contre ce terrible fléau. Nous suivrons après le déjeuner le mur par une piste qui porte le nom de « piste des Indochinois ». Pour connaître les raisons de cette dénomination il faut se référer à la politique de la France dans les années 1935-1940.
Finalement le déjeuner pu commencer... Quelques bouchons sautèrent, santé et on n’entendit plus que le bruit des muscles masticateurs. Après une micro-sieste, départ pour la suite de la rando. Les mollets doivent encore supporter 10 km dont 6 de piste le long du mur « en partie bien restauré ».Un petit arrêt au col de la ligne pour rappeler que le « mur de la peste » n’était pas qu’un mur mais également une ligne « fictive » délimitée par les rivières, les crêtes et autres site géologiques. Cette ligne était farouchement gardée par des militaires en armes.
Il ne nous reste plus que 4 km de descente avant de retrouver nos voitures, mais quel calvaire : des cailloux ronds, pointus, tranchants, instables et traîtres. Arrivés au bas de Méthamis, il nous reste une toute petite montée qui nous permit d’apprécier le magnifique champs de figuiers de barbarie et ses fruits bien mûrs. Fruits délicieux mais gare aux piquants !
Merci pour votre bonne humeur et à bientôt pour une autre rando.
Francis, votre accompagnateur du jour.
Pour les curieux, Francis a sélectionné des textes sur :