La Loube - Les Tunes

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Compte-rendu :

Record en ce dimanche matin ! Ce sont 24 randonneurs qui se sont retrouvés sur le parking à Buis-les-Baronnies pour une randonnée au départ du Poët-en-Percip sur la montagne de la Loube puis sur celle des Tunes.
Ce n’est peut-être pas non plus que le temps splendide qui régnait en ce dimanche matin qui peut expliquer ce record… Mais annonçons tout de suite la couleur : cette rando allait être conduite par Muriel qui se lançait un nouveau défi.

Peu après le regroupement au Poët et le départ, la progression se fait sur une piste agricole assez large, propice aux discussions entre participants. Nous quitterons cette piste pour un étroit sentier qui, sous un beau couvert arboré, va nous conduire au col du Sanguinet où le paysage s’ouvre pour nous dévoiler un magnifique panorama sur la vallée de l’Ouvèze au nord et plus à l’est, sur tous les reliefs de la Drôme et au loin sur le Dévoluy et les Ecrins enneigés et visibles malgré la brume qui floute les paysages lointains.

Muriel nous prévient : la suite du programme est plus soutenue et en effet, la pente est raide, très raide même à certains endroits pour atteindre la cote 1246 mais la vue depuis ce promontoire est magnifique avec vers le sud, notre éternel Ventoux qui surveille nos évolutions.

Après tous ces efforts, l’estomac de certains criant famine, Muriel ouvre la salle de restaurant au croisement de notre sentier avec le GR 91 à la cote 1228.
Comble de bonheur, elle annonce l’ouverture des agapes mais aussi la possibilité de s’octroyer une demi heure de sieste mais, ce n’est pas tout, elle circule parmi nous pour nous faire déguster de la Clairette de Die manière peut-être de se faire pardonner les erreurs qu’elle n’a pas commises !

La sieste est la bienvenue sous les chauds rayons du soleil en ce dernier jour de février.

Mais, comme toujours, il faut reprendre notre route qui va dans un premier temps montrer le profil de montagnes russes jusqu’au sommet de la Montagne des Tunes où commence réellement la descente sur le versant sud de cette montagne. L’ensemble des participants manifestant une forme presque olympique, Muriel nous gratifie d’une petite rallonge vers le sud est de notre circuit.

Mais Le Poët-en-Percip se découvre bientôt et les quelques hectomètres restant sont expédiés rapidement pour rejoindre nos véhicules.

Confinement oblige, il n’y aura toujours pas de verres de l’amitié dans un bar de Buis mais nous nous quittons après avoir félicité Muriel pour la maîtrise et la gentillesse qu’elle afficha tout au long de cette journée.

Guy Soubrier