Rando Santé La Justillane

Commentaires techniques :

L'altitude minimale de la randonnée est de 547 m au niveau du parking. L'altitude maxi atteinte est de 778 m. Le circuit parcouru offre une pente moyenne à la montée de 9,3% et de 11% à la descente.

A noter que les anciennes cartes IGN mentionnent "La Justillanne" avec 2 "n". Les cartes actuelles ainsi que les documents touristiques ont abandonné "1 n" et écrivent "La Justillane"...  
Georges.

Compte-rendu :

Belle après-midi printanière malgré un soleil un peu voilé. Nous sommes 17 au rendez-vous. Nous traversons la départementale pour emprunter la petite route goudronnée grimpant en direction de l'adret de la vallée. Les balises jaunes sont bien visibles et nous les suivons sans problème. Après un premier lacet, nous atteignons une intersection avec une piste partant sur la gauche, que nous empruntons. Le parcours, bordé d'arbres, monte légèrement sans difficulté. Une cascade bouillonnante occasionne une halte : les pluies diluviennes de la semaine dernière ont alimenté les moindres ruisseaux qui chantent de plaisir. En contrebas, dans la vallée, nous pouvons suivre le parcours de l'Ouvèze, scintillante et grondante au milieu des prairies parées d'un vert vif.

Nous longeons un champ herbeux - après avoir construit un petit cairn pour indiquer la bonne direction, car plusieurs éventualités semblent possibles - pour atteindre une petite sente dans un sous-bois ravissant. Nous débouchons sur une prairie avec au loin, un joli point de vue sur les environs : la petite chapelle N.D. des Champs au milieu du cimetière de Vercoiran, ainsi que les chemins que nous connaissons pour les avoir empruntés lors d'autres randonnées, tel celui venant Hameau d'Autanne. Dans une échancrure de montagnes, nous devinons le Col de Bodon.

A l'intersection suivante (cote 644), nous tournons à droite sur la piste montant à la ferme de Justillanne. Il fait très chaud et la côte est rude jusqu'à la ferme, lieu de mémoire où des maquisards résistants furent assassinés par les nazis en 1944. Nous admirons les bâtiments splendidement réhabilités. Le panorama s'étend à perte de vue vers l'est et le sud-est : au loin, la Montagne de Chamouse et le col de Perty, plus près la Montagne du Buc et, blotti au pied du Serre de Rioms, le village de St-Auban sur/Ouvèze. Juste au sud, la Montagne de la Loube barre l'horizon ; nous devinons le Col de Sanguinet.

Petite halte goûter sur de gros rochers, sous un soleil ardent. Moment toujours très convivial de partage des gourmandises apportées par les uns et les autres. Notre parcours se poursuit sans peine jusqu'à la cote 778, point culminant du parcours. La descente s'amorce, nous passons devant une maison en cours de travaux (c'était une ruine - plusieurs d'entre nous s'en souviennent) ; à présent, elle commence à avoir fière allure.

En bas de la descente, nous laissons sur la gauche le chemin qui part au nord vers le Col de Peyruergue et continuons notre descente. Après une nouvelle intersection (à gauche, la piste remonte jusqu'à la route D.64), nous prenons à droite pour suivre le torrent, encaissé au fond d'une gorge impressionnante. Tout en bas, on aperçoit le village de Ste-Euphémie où nous arrivons bientôt.

La proposition de faire une petite visite de ce vieux village ne semble pas convenir aujourd'hui. Avec la chaleur inattendue, tout le monde a déjà beaucoup donné pour faire la rando, mais les participants se disent satisfaits du parcours et des beaux paysages dévoilés.

A bientôt.
Françoise Girel