Ubac des Sias

Commentaires techniques :

Compte-rendu :

Sous un soleil resplendissant et ciel d'azur, nous voici 17 randonneurs santé au départ du Hameau de Sias (La-Roche-sur-le-Buis).

Nous passons devant la fontaine de la petite place que nous traversons pour descendre jusqu'au pont sur le Menon (il prend sa source là-haut au Poët-en-Percip) que nous franchissons. La Montagne de Banne nous domine de ses 1382 m. d' altitude. Direction sud vers le Hameau des Preyrauds par la petite route goudronnée. Bientôt, nous tournons à droite sur un sentier caillouteux grimpant le long d'un verger d'abricotiers pour nous retrouver à l'entrée du hameau.

Nous nous retournons pour regarder le paysage en face sur le versant Adret de la vallée, avec la Montagne du Chevalet et celle du Gravas ; à l'horizon, celle du Linceuil ; plus à l'est, c'est l'extrémité de La Loube. Les participants reconnaissent de loin le tracé de la rando santé effectuée l'hiver dernier.

Un petit aller-retour d'un bon kilomètre sur un chemin ombragé est proposé pour nous rendre à la chapelle Notre-Dame, située dans un site très romantique avec son ancien cimetière protégé par un immense cèdre et un vieux cyprès.

Puis, nous traversons le minuscule Hameau des Preyrauds - sans rencontrer âme qui vive - où des granges d'un autre âge nous plongent dans la France profonde. A l'intersection, nous tournons à l'ouest, et après une petite grimpette goudronnée, nous retrouvons une piste caillouteuse longeant des champs de lavande. La montée est douce sous le soleil et les haltes sont nombreuses pour nous désaltérer.

Arrivés au lac vert émeraude du Pré Saint-Jean, nous tournons à droite vers les pentes de la Nible. Les pluies torrentielles de la veille ont rendu le terrain spongieux et les flaques à contourner restent nombreuses. Petit moment d'entraide lorsque nous atteignons un mince ruisseau qu'il faut traverser à gué sur les cailloux.

Encore une petite côte, c'est la dernière ! En haut, le groupe enfile les vêtements chauds car le soleil s'est caché derrière la montagne ; les jours déclinent vite en cette saison. Descente sur une piste "gabouilleuse" (excusez le terme lyonnais expressif) qui emplâtre les chaussures. L'autre côté de la vallée est encore baigné par la douce lumière automnale et chacun s'émerveille du paysage.

La descente se poursuit jusqu'au petit groupe de maisons du hameau "Les Cléments" et nous rejoignons la route de départ. La fraîcheur de l'ombre ne nous a pas permis de faire notre halte pour le traditionnel goûter. Celui-ci sera partagé dans la bonne humeur chez notre accompagnatrice autour d'un verre de l'amitié. Tout le monde semble satisfait du circuit que personne ne connaissait auparavant.

Françoise Girel