Chante-Loube

Commentaires techniques :

IBP = 78, c’est « une bonne rando du jeudi » ! Nous avons marché à une vitesse moyenne globale de 2,4 km/h pour une vitesse moyenne de déplacement de 3,5 km/h.
Le pourcentage moyen de la montée est de 13 %, celui de la descente, moins raide, de 9,5 %.
Au départ de Brantes, en 1,5 km, nous sommes montés de 550 m à 825 m d’altitude, soit 275 m de dénivelée positive.
Après Savoillan sur la même distance de 1,5 km, nous passons de 520 m à 770 m, soit une dénivelée de 250 m sensiblement identique, mais perçue plus difficile, juste avant le bienvenu pique-nique.

G. Thouard. 

Compte-rendu :

Nous sommes le 13 du mois de janvier, et ce nombre nous portera chance !
Il fait un temps magnifique, ciel bleu, rare frissons de vent tout au long de cette randonnée autour du Toulourenc.
Une chance d’arriver au parking de l’école alors que la température venait de s’élever de -9° à -7°, aux dires des parents du coin …
Une chance de commencer par monter, pour dépasser l’Oratoire de Saint-Gens et poursuivre par un « crapahut » réchauffant sur le Rocher du Charles.

Une chance de trouver du pain à la célèbre boulangerie qui cuit au feu de bois à Savoillan, village aussi baigné de soleil, toilettes impeccables.
Le lieu nous rappelle une randonnée récente, parcourue dans l’autre sens, où les installations sportives savoillanaises accueillirent confortablement notre pique-nique.
Mais il bien trop tôt pour la pause déjeunatoire, surtout que Chante-Loube se trouve « là-haut », et que l’on se doute qu’il y a encore une bonne ascension au travers des bois.

Une chance que l’on puisse faire de la géométrie sur une quasi perpendiculaire aux courbes de niveau… Les conversations sont plus rares jusqu’à la rencontre d’une piste offrant un profil descendant. Je trouve que nous la voyons d’ailleurs sous son meilleur profil !
Une chance encore de voir une trouée ensoleillée dans cet ubac, que nous rejoindrons pour nous poser, au sens propre pour certaines et certains, cette clairière disposant de troncs coupés en guise de sièges.

Pile 45 minutes plus tard, l’ombre nous rattrape et la troupe plie avec célérité ses affaires, chausse le sac à dos et en avant pour la descente vers les lieux-dits « Les Bernards », « la Frache », et emprunter le très beau pont de pierre dit romain, datant du 13ème siècle.
Encore une chance avant de se remonter par les calades du village : le soleil nous accueille sur les rives du Toulourenc et nous accompagne de ses rayons dorés jusqu’au parking.

Bon ! Pas de chance, il n’y a point d’estaminet ouvert à Brantes ; çà, nous le savions, et en trouver un en cette saison, ce n’est plus de la chance, mais un miracle...

Un grand merci à Christine qui a réalisé un parfait plan de marche, avec les regroupements nécessaires et judicieux.

G. Thouard.