Date : | 21/02/2016 |
Difficulté : | Modérée |
Accompagnateur : | S. Donarel |
Coordonnées UTM : | |
Participants : | 14 |
Départ : | 31T 0681316 4888263 |
Longueur : | 12,9 km | Pique Nique : | |
Dénivelée : | 475 m | Difficulté IBP index : | 53 |
Carte IGN TOP 25 n° : | 3140 ET |
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Position par rapport à Buis-les-Baronnies : | 43 km S |
Commentaires techniques :
Néant.
Compte-rendu :
Rendez-vous était fixé au Pavillon de Roland sur la D974 entre Bédoin et le sommet du Mont Ventoux et c'est 14 randonneurs qui se regroupèrent près de cette presque ruine certains venant de Buis, les autres étant des autochtones de Vaucluse.
L'ortografe est chose discutable car, sur les cartes IGN, Roland s'écrit avec un seul « L » alors que la plaque scellée sur le frontispice du bâtiment mentionne Rolland avec deux « L ».
Ces constatations étant faites, les pieds équipés de chaussures de marche, le dos chargé de l'indispensable sac à dos et pour les plus maladroits d'entre nous les bâtons de marche déployés, ce petit groupe s'ébranlait plein de courage et de curiosité quant à la découverte de ce parcours.
Quelques centaines de mètres après le départ, l’œil perçant de notre accompagnateur découvrait, abandonné sur le sol un téléphone portable qui, probablement peu confiant envers son propriétaire avait jugé préférable d'arrêter là la balade !
Nous tentâmes bien sûr d'appeler son propriétaire mais l'appareil était sécurisé par un code que nous n'avions pas le temps de violer...
Cette randonnée se déroule donc sur le flan sud du Ventoux et le soleil qui nous avait fait l'honneur de sa présence dardait ses rayons bienvenus sur nos visages. Peu de vent : un temps idéal donc pour le genre d'activité que nous entreprenions.
Le profil de la randonnée est simple, on commence par une montée, on continue par une montée et on termine à la pause déjeuner par un replat pour commencer ensuite la descente dans une combe.
Le sentier choisi nous a permis de découvrir des bergeries (jas en provençal) plus ou moins opérationnelles mais dont certaines avaient fait l'objet d'une restauration assez réussie. Jas des Melettes, de Perrache, des Abeyts pour ne citer que ceux-là.
Chemin faisant, nous pûmes découvrir de beaux points de vue sue le Géant de Provence comme le nomment les cyclistes. Même sa face sud est encore enneigée.
Nous arrivâmes au terme de notre montée à la Font d'Angiou où il était prévu d'installer la cantine. Nous n'étions malheureusement pas les seuls à avoir eu cette brillante idée et un couple était déjà installé sur les lieux. Après la photo de groupe, nous trouvâmes nous aussi des pierres accueillantes pour nos augustes postérieurs.
Le couple en question, questionné mais non violenté, avoua ne pas être propriétaire du téléphone émancipé ; il nous faudrait donc passer à notre retour le déposer à la gendarmerie.
Notre repas fut égaillé par le passage de plusieurs couples de randonneurs qui se montrèrent fort désolés en découvrant l'occupation du site tant convoité.
Autant la montée fut agréable sur des chemins peu caillouteux autant la descente impliqua une certaine concentration surtout que par endroits, un tapis de feuilles de hêtres cachait de nombreux traquenards mais notre vigilance fut récompensée et nous atteignîmes la fin de la combe sans problème.
Que Serge soit remercié pour son choix et son assiduité en tant qu'accompagnateur.
Guy Soubrier