La montagne de l'Archier

Commentaires techniques :

La vitesse moyenne globale de la randonnée fut de 2,1 km/h, compte tenu des arrêts et d'une vitesse en déplacement de 3,8 km/h.

Compte-rendu :

C'est le jour de la rentrée et c'est sérieux. La dénivelée annoncée va nous demander quelques efforts après le long farniente estival.

Le départ est à Rosans. Nous suivons le sentier du facteur.
On imagine les valeureux employés des PTT, revêtus de leur uniforme sous lequel se cachent des jarrets d'acier , car il en faut. Chaussés d'inconfortables brodequins , les préposés arpenteront ce chemin jusqu'en 1925 pour porter le courrier jusqu'à Sainte-Marie de Rosans , par tous les temps.

La presque totalité de la montée se fait le matin, soit environ 900 mètres .
Jusqu'au col de Pommerol-Fromagère, elle est régulière et raisonnable, mais rectiligne.
Pas de lacets, ça aurait aidé nos mollets.
Les paysages sont variés : des buis, de majestueuses forêts de hêtres centenaires.
La montagne du Raton s'élance vers le ciel, les aiguilles de Remuzat, au loin la silhouette célèbre des 3Becs.

Au col, un panneau affiche des informations intéressantes sur le Rosanais.
Une toute petite flèche indique la direction du Raton et déjà, guidés par Michel, nous rêvons d'autres randos à découvrir ..

Il nous reste 500 mètres à gravir sur une pente qui a la fâcheuse tendance à se redresser.
Enfin, nous voici au sommet du Fourchat à 1571m.
Chacun s'assoit sagement sans se faire prier et retrouve avec délice ses victuailles.

Nous sommes conquis par le superbe panorama tout autour de nous, sur la Drôme, le Vercors, les Hautes-Alpes, le Dévoluy, le Pic de Bure.

La couleur du ciel nous incite à repartir sans tarder.
Nous suivons le bord magnifique et impressionnant de la crête jusqu'à l 'Archier.
Puis, c'est la descente qui se présente par une longue piste caillouteuse.

Nous passons devant une grande et belle ferme en pierre.
Les moutons courent sur les vastes prairies qui ont visiblement souffert de la sécheresse.
Quelques uns, curieux, viennent à notre rencontre.
Ils sont terriblement sympathiques.

Nous remontons encore une bonne centaine de mètres jusqu'au col de l'Archimbaou.
Un nom pas facile à retenir.
Une agréable piste forestière rafraîchissante nous accueille.
Nous apercevons avec plaisir le donjon et le clocher de Rosans.
Trois violonistes jouent de la musique tzigane dans leur jardin.
Un très agréable moment à partager avant de nous quitter.

Merci Michel pour cette magnifique journée de début de saison.

Hélène Chabourel