La Gravouse - Le Poët-en-Percip

Commentaires techniques :

Nous avons parcouru cette randonnée à la vitesse moyenne de 2,2 km/h, la vitesse en déplacement atteignant 3,3 km/h.

La pente moyene, à la montée comme à la descente est de 11,5% ; profil régulier de cet itinéraire marqué par 2 km de montée et de descente à un pourcentage de 15 à 30%.   

Compte-rendu : 

Déjà, au départ, la route nous séduit. De La Gravouse où nous stationnons, nous prenons un étroit sentier qui s'élève rapidement.

Des nuages s'étirent devant la montagne de Buc comme de longues écharpes légères. Nous croisons une jolie salamandre jaune et noire, puis une autre...

Nous traversons des prés sur la crête. Des chasseurs sont là. Les chiens aussi ; on les entend dans la montagne de Banne.

Au col de la Jas, après une bonne montée, la pause s'impose.

Un peu plus loin, nous remontons sur une autre crête où le vent frais nous accompagne. On s'habille, on se déshabille...

Après être monté, il faut redescendre, forcément.

La pente raide rocheuse et glissante nous mène à une tour de guet utilisée par les chasseurs. De là, on emprunte un sentier qui traverse la propriété privée de La Palud signalée par de très nombreux panneaux.

La cueillette des champignons commence pour les gourmands avec les indications précieuses de Gérard qui les connaît bien. Il y en a beaucoup. Ils nous attirent par leur singularité, mais la plupart resteront à décorer les sous bois. Cependant, une délicieuse et généreuse fricassée de grisets et lactaires comblera les gourmets, ce soir.

A la mi-journée et à mi-parcours tant en distance qu'en dénivelée, on s'installe au soleil pour le pique-nique avant de repartir vers le col de la Bohémienne par le GR91.

Une autre ascension assez raide avant le sentier en balcon et la pause photos face à Banne parée des somptueux coloris de l'automne : hêtres jaune d'or, érables rougissants.

La science nous dit que le pigment orange dû au carotène présent dans les feuilles, s'affirme lorsque la chlorophylle disparaît. Pour le rouge, c'est l'anthocyane qui sert de protection à l'arbre contre les insectes tentés de s'installer avant l'hiver. Quelle chance pour nos yeux que les arbres soient aussi prévoyants !

Ensuite, nous pataugeons dans une piste défoncée par les engins forestiers, où la pluie nous a confectionné un bourbier bien collant.

Nous croyions atteindre la descente finale. Que nenni ! Philippe a prévu de prendre le raidillon du GR jusqu'au joli village du Poët. Ouf ! Dur, dur.

Nous rencontrons la gentille Tenzin, patronne népalaise de "La Guinguette". Elle peut recevoir quatorze personnes à partir du printemps. Pourquoi pas nous ? Une idée qui plaît.

Enfin, la voici la descente, au milieu des pins, ambiance et senteurs méditerranéennes étonnantes.

Et l'arrivée.

Nous remercions chaleureusement notre secrétaire Philippe qui a pris la fonction de guide, souriant et aimant plaisanter pour notre plus grand plaisir.

Hélène

Photographies : Gérard Mary, Patrick Croze

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Trace : Georges & Philippe

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