Date : | 27/10/2016 |
Difficulté : | Modérée |
Accompagnateur : | G. Biojoux |
Coordonnées UTM : | |
Participants : | 37 |
Départ : | 31T 0689822 4894526 |
Longueur : | 19,5 km | Pique Nique : | |
Dénivelée : | 610 m | Difficulté IBP index : | 70 |
Carte IGN TOP 25 n° : | 3140 ET / 3240 OT |
||
Position par rapport à Buis-les-Baronnies : | 21 km SE |
Commentaires techniques :
Départ du parking de l'église de Savoillan. Rejoindre le GR91C, le suivre jusqu'à la Gabelle (31T 0691300 4897500). Prendre le chemin à droite en direction de l'Est et le suivre
jusqu'à la route de Montbrun à Aulan, remonter la route à gauche sur environ 200 m puis traverser le Toulourenc sur le pont en contre bas et suivre le chemin jusqu'à la côte 787 au point (31T 0695100 4896375). A ce point prendre au kern un chemin plein Ouest pendant environ 500 m puis au point (31T 0694725 4896700), prendre à gauche vers le Sud et suivre le chemin jalonné de kerns jusqu'au point (631T 0695050 4896500) ; là, tourner à gauhe vers l'Est jusqu'à la côte 703 m au point (31T 0695400 4896000) puis cap au Sud jusqu'au point (31T 0695375 4895250). Là, prendre le chemin à droite direction générale vers l'Ouest jusqu'au col au point (31T 0694925 4895125) où vous prendrez le chemin à votre droite jusqu'à la côte 593 (31T 0694125 4895050). Traverser la route goudronnée, puis le pont et prendre sur la droite le GR91C jusqu'à la Gendronne. A la Gendronne tourner à gauche pour rejoindre le point de départ.
G. Biojoux
Compte-rendu :
Le jeudi 27 octobre, le départ de la randonnée a eu lieu à partir de Savoillan. Dans ce beau village, le randonneur averti a l'habitude d'acheter son pain (cuit au feu de bois) à la boulangerie artisanale avant de démarrer la marche. Malheur à celui qui n’a pas prévu une éventuelle fermeture de la boulangerie ! Et ce fût le cas aujourd'hui. Heureusement que nous sommes tous très prévoyants.
Il y avait longtemps que nous n’avions pas crapahuté du côté de Montbrun. Avec beaucoup d’entrain, Gérard nous a d'abord menés sur la route départementale pendant quelques centaines de mètres, pour bifurquer ensuite vers le nord sur un sentier en lisière de bois. Au vu de leur grosseur, nous avons pu nous rendre compte la longévité de certains chênes, à vrai dire un peu cachés, mais grâce à l’œil averti de certains, nous les avons découverts.
Après quelques minutes de marche et une petite hésitation, une marche arrière s’est imposée pour prendre la bonne direction. Une longue montée (très pittoresque ) nous a conduits vers le lieu-dit La Gabelle. Par la route d’accès au village de Vergol, nous avons continué notre ascension vers le col de la Gabelle où nous avons rencontré des chasseurs. Pas de panique : ils nous ont immédiatement confirmé que nous n’étions pas le gibier qu’ils traquaient ! À l’arrivée au col, nous avons pu apercevoir la très jolie chapelle de Vergol qui nous a semblé être déposée tout là-haut par le bon Dieu pour surveiller ses ouailles !
Au cours de la descente, de magnifiques marnes et strates nous ravirent les yeux. Arrivés dans le vallon et après avoir traversé le Toulourenc (en provençal = tout ou rien ...en eau), nous avons grimpé par un petit sentier fort agréable et bien ensoleillé nous permettant d’apprécier une nouvelle combe superbe, émaillée de strates du plus bel effet !
L’heure de la pause déjeuner que tous attendaient avec impatience avait sonnée. C’est au sommet du sentier que le pique-nique roboratif sorti des sacs rassasia les affamés que nous étions ! Après le café, les stimulants et la courte sieste, nous avons quitté notre aire de repas pour descendre dans la vallée du Toulourenc que nous avons retraversé pour remonter vers un « Pays » qui nous a fait penser à Paulette et Louis Trémori : Reilhanette.
À la fin de la rando, une combe profonde et inattendue nous a rappelé que la nature de nos Baronnies peut-être fort tourmentée.
Au retour sur le parking, une dernière décision s’impose : où allons-nous prendre le pot de l’amitié ? Comme la boulangerie, le bistrot de pays était fermé. Ce sera donc à Buis que nous nous désaltérerons.
Merci Gérard pour cette rando inhabituelle.
F. Gierts