Montauban sur l'Ouvèze

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Compte-rendu :

C’est une petite partie de la belle région de Montauban sur l’Ouvèze que Bernadette a décidé de nous faire découvrir en ce magnifique premier dimanche du printemps.

La conjugaison du temps merveilleux et de l’intérêt des randonnées proposées par Bernadette a réuni 24 randonneurs dont quelques têtes plus ou moins nouvelles.

Il fait frais, voire très frais, de bon matin, puisque dans certains coins, il a fallu gratter le givre qui recouvrait les pare-brises mais on devine déjà que la journée sera à la hauteur de nos attentes.

Après quelques kilomètres d’une route sinueuse, nous arrivons au point de départ de notre circuit du jour : le hameau de Bagnols rattaché à Montauban sur l’Ouvèze.
Les préparatifs sont vite expédiés et nous voila partis pour une belle randonnée sous un soleil bien présent qui nous incite à abandonner dans les véhicules les vêtements chauds apportés par prudence.

Nous traversons le hameau où une brave dame, seule, masquée, occupée dans son jardin à une trentaine de mètres nous interpelle pour dénoncer notre absence de masques. Elle n’a toujours pas compris l’intérêt des masques et leur utilisation intelligente mais nous ne nous attardons pas pour tenter de lui inculquer quelques principes de précaution plus adaptés…
Ce sera un moment drôle et très précoce de cette journée !

Nous nous dirigeons vers Somecure suivant un azimut Est en longeant l’adret de Barret par le sud et bien sûr le cours de l’Ouvèze qui n’est qu’un modeste ruisseau et devra patienter avant son embouchure dans le Rhône au Nord d’Avignon, puis, un peu après Somecure, nous quittons la route pour suivre un sentier qui va nous conduire plein Nord au col de la Chapelle au travers d’un bois dont de nombreux arbres arrachés obstruent le sentier. C’est là que nous ferons la pause pique-nique.

Une fois de plus, la tradition est scrupuleusement respectée et nous échangeons quelques friandises ou breuvages interdits au mineurs que nous ne sommes malheureusement plus !

Nous reprenons la route toujours plein Nord pour atteindre Ruissas où nous changeons de direction pour mettre le cap à l’Ouest en abandonnant la route pour une piste assez large mais pentue jusqu’à la cote 933 où commence alors une longue descente vers la Combe.

Le retour vers les véhicules se fait par un sentier qui nous permet d’éviter la route D65 assez fréquentée notamment par des motards, nombreux vu le beau temps qui les incite à enfourcher leur engin.

Toujours pas de verre de l’amitié au terme de cette randonnée mais nous espérons pouvoir renouer avec cette autre tradition dans un avenir que nous souhaitons le plus court possible.

Guy Soubrier