Date : | 26/05/2019 | Difficulté : | Facile |
Accompagnateur : | F.& J. Girel | Coordonnées UTM : | |
Participants : | 21 | Départ : | 31T 0688572 4899454 |
Longueur : | 6,1 km | Pique Nique : | |
Dénivelée : | 330 m | Difficulté IBP index : | |
Carte IGN TOP 25 n° : | 3140 ET | ||
Position par rapport à Buis-les-Baronnies : | 17 km SE |
Commentaires techniques :
Atteindre le Col de Geine par la route D 526, traversant Plaisians et le Hameau d'Aiguières. Laisser les voitures juste avant la ferme des Flaux. Emprunter le GR 91, direction Est. Après 45 minutes environ, 250 m. avant la bergerie de la Jas, tourner à gauche direction nord sur un chemin en partie envahi par les herbes, s'orientant ensuite à l'ouest.
Monter jusqu'à la cote 1135. Tourner à droite sur une trace herbeuse en direction d'une sente grimpant obliquement à droite sur le versant sud de la Montagne de Banne dans un sous-bois de buis et d'arbustes de garrigue. Monter pendant une demi-heure environ. Au sortir du sous-bois, découverte des alpages parsemés de rochers et de touffes de buis.
Continuer à grimper à gauche pendant une demi-heure environ en suivant les quelques cairns disséminés ici et là, pour atteindre le sommet culminant à 1380 m. d'altitude. Redescendre par le même itinéraire, jusqu'à l'intersection avec la piste herbeuse parcourue à la montée.
A la cote 1135, tourner à droite vers l'ouest. Au bout de 45 mn on rejoint le GR 91 arrivant du Col de Guibert. Tourner à gauche pour retrouver le col de Geine et la ferme des Flaux.
Compte-rendu :
Nous nous retrouvons 21 Randouvèziens en cette belle journée printanière. Au Col de Geine, à 1000 m. d'altitude, nous admirons la vue alentour avec le Ventoux dominant l'horizon. Nous démarrons sur le GR 91 en direction du Col de la Jas. Comme certains ne connaissent pas ce lieu idyllique, nous continuons jusqu'à la bergerie afin de nous imprégner de l'atmosphère des lieux, avec la vue sur les chaînes de montagnes s'étageant au loin. Le soleil est toujours de la partie, mais de vilains nuages commencent à envahir l'horizon. Nous rejoignons l'itinéraire prévu et grimpons sur un chemin herbeux, au milieu de parcelles envahies par les genêts.
Nous atteignons l'intersection de la piste herbeuse initialement prévue, mais l'herbe étant vraiment très haute, nos organisateurs préfèrent continuer un peu plus loin afin d'emprunter un autre tracé plus commode, longeant un champ fraîchement retourné. Nous rejoignons bientôt une petite sente grimpant en oblique le long du flanc de la montagne de Banne, mais là, bizarrement, celle-ci semble complètement envahie par la végétation : longues branches de buis, bois morts en travers… nous ne comprenons pas, car nous avons de maintes fois emprunté ce parcours ! Nous continuons malgré tout à monter dans la végétation enchevêtrée, en suivant des pistes qui s'avèrent être sans issues ! Tout le monde suit, confiant ! Les plaisanteries fusent ! Il faut grimper sur des rochers, enjamber des troncs ! Pourtant, nous devinons la crête à atteindre au travers des arbres, mais une falaise abrupte nous domine ! Comme il est déjà midi et que nous aurions déjà dû atteindre notre but, d'un commun accord, nous décidons avec regret de faire demi-tour et d'abandonner notre parcours !
Nouvel exploit pour retrouver notre trace nous permettant de redescendre ! Il faut s'agripper aux branches de buis pour ne pas glisser ! Version inattendue pour la "rando santé" ose-t-on suggérer ! Enfin nous retrouvons la sortie et nous installons pour pique-niquer dans un vaste pré fleuri d'héliantèmes, de pois de senteur, de trèfles de toutes sortes. La vue est splendide avec les chaînes de montagne se découpant à l'horizon. Le ciel s'est couvert et l'orage semble nous menacer. Quelle chance, plaisantons-nous, de ne pas avoir atteint le sommet de Banne ! La bonne humeur règne et personne ne semble trop déçu de ces déconvenues. Une découverte cependant : toujours à l'affût, notre infatigable Bernadette est partie investiguer … et qu'a-t-elle découvert un peu plus loin ? Une autre sente, la bonne cette fois, balisée par une banderole blanche et rouge flottant au vent et une grosse pierre marquée de peinture jaune ! Merci Bernadette. Mais il est trop tard pour reprendre cette direction, certains souhaitant être de retour de bonne heure pour remplir leur devoir de citoyen. Nous nous promettons de la remettre au programme une autre fois !
Nous poursuivons notre chemin de retour vers l'ouest par une belle piste herbeuse bordée de parterres fleuris de lauriges vivaces, thyms, pastels, genêts d'Espagne, hélianthèmes jaunes ou blancs et autres merveilles fragiles dont nous ne connaissons pas les noms.
Nous rejoignons le GR 91 venant du Col de Guibert et retrouvons nos voitures. Il est 15 H. nous avons parcouru 6,3 km au lieu de 10 ! Retour à Buis et petite halte habituelle pour les rafraîchissements et les plaisanteries sur la rando du jour. Mille excuses à tous les participants que nous remercions sincèrement pour leur compréhension.
Françoise et Jack Girel, les guides qui ne font pas fureur (clin d'œil aux germanistes)