Date : | 22-26/06/2015 | Difficulté : | Facile à Difficile |
Accompagnateur : | C. Malbois |
Coordonnées UTM : | |
Participants : | 11 |
Départ : | |
Longueur totale : | 53 km | Pique Nique : | |
Dénivelée totale : | 3200 m | Autres : | |
Carte IGN TOP 25 n° : | 3535 OT |
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Position par rapport à Buis-les-Baronnies : | 235 km NE |
Commentaires techniques :
Néant.
Compte-rendu :
La fin de saison de marche arrive, c'est l'occasion pour Randouvèze d'aller voir et découvrir d'autres paysages, cette tradition perdure depuis plus de 10 ans et cette année encore nous sommes 11 au rendez-vous pour aller découvrir la haute Maurienne, à Valloire exactement, vallée qui débute au col mythique du « Galibier » , un des "Himalaya" des cyclistes de tous poils.
Logés en pleine ville, bien endormie pour l'instant, entre fin de saison hivernale et début des vacances scolaires, la ville si active, est morte ou endormie, tout est fermé, il faut même chercher un boulanger ouvert dès 7 h du matin, ce qui dans un sens n'est pas pour déplaire aux randonneurs que nous sommes et qui aiment bien le calme après une journée de marche.
Nous somme logés au « Beauvoir » où la patronne, Véronique est parfaite, tant pour son accueil que son sens de l’organisation, la qualité de la table, ainsi que les événements de soirée, l’établissement est à recommander.
Tout commence au départ de Buis les Baronnies, départ vers notre lieu de destination, nous montons vers les grandes Alpes en convoi dispersé, un premier arrêt café, à Savine le Lac, chez un Buxois de nos amis, puis arrêt pique nique au « Col du Lautaret », avant de faire, en auto, l’ascension du Galibier, court arrêt photos, pour capter l'ambiance de la montagne, Ecrins, Meige, Grand Galibier, Thabor et autres sommets qui sont, avec la météo parfaite du jour, un avant goût de nos quatre jours en Maurienne.
Nous installons nos pénates provisoires, puis notre accompagnateur, nous propose une petite « mise en jambes » de l'après midi ; nous allons aller à « Poingt Ravier » hameau qui surplombe Valloire, le guide pensait que, sur le sentier, nous trouverions des « Sabots de Vénus », mais ces si rares orchidées sont déjà fanées et nous ne les verrons pas, par contre, dans la montée, nous observerons quelque « Lys orangés » de toute beauté ; de même que toute la flore alpine d'alpage.
De retour à l'hébergement, Francis arrose son nouveau SA2 tout neuf, puis nous passons à table, nous sommes en montagne,donc, plats montagnards : le cuistot nous a concocté une excellente fondue savoyarde bien sûr ! En plus généreuse, nous ne finirons pas tout !
Enfin, couché, il est 22 heures.
Le lendemain, petit déjeuner 7 heures 30, le temps est maussade, le ciel est gris et bas, petit crachin breton de temps à autre !
De toute manière une randonnée est programmée, nous ne sommes pas en sucre, nous allons faire le tour du « Lac des Cerces » à la limite entre la vallée de la Clarée et le début de la « Valloirette » sous le grand Galibier, deux randonneuses préfèrent rester dans la vallée, nous ne serons que 9 à affronter la météo ; en définitive cela ne sera pas si dur, c'est vrai les nuages bas nous empêchent de profiter du paysage mais c'est sauvage à souhait ! Le pique nique sera expédié en vitesse après une ascension dans les névés qui demeurent. Nous sommes au dessus du lac des Cerces qui apparaît de temps à autre au gré des nuages, puis retour aux voitures, mouillés tout de même, puis c'est le départ pour Beauvoir, la soirée n'est pas finie ; Virginie fête son anniversaire dignement en faisant sauter le Champagne, ensuite à table, pour ne pas déroger à la tradition montagnarde, ce soir c'est une « Tartiflette », pommes de terre, crème fraîche et fromage, rien que du léger ; et ce n'est pas fini, un professionnel veint nous passer des diapos, sur la faune la flore et la vie des gens d'ici, c'est très interressant, mais à 23 heures, nous ne sommes pas couchés, la nuit sera courte.
Le lendemain, petit déjeuner à 7 h 30, ce matin le temps est splendide, pas un nuage au ciel, c'est le moment d'augmenter la cadence, direction « Bonnenuit » pour monter au refuge des Aiguilles d'Arves, L'accompagnateur à promis des tartes à la myrtille !
La première montée est rude, puis nous arrivons dans les alpages, pas encore fréquentés où les fleurs de toutes sortes nous enchantent, arrivés au refuge, déception pour les gourmands, il ne sera ouvert que le lendemain, adieu la bonne tarte !
Nous poursuivons un peu dans le vallon, sous les aiguilles, on voit bien deux d'entre elles, mais pas l'aiguille de l'épaisseur ! Quelques uns sont frustrés, qu'importe nous sommes sous le glacier « Gros Jean » qui est bien maigre maintenant !
Après le casse croûte et une petite sieste, nous repartons à l'inverse jusqu'au refuge, puis une longue, longue traversée en balcon au dessus de la vallée de la « Valloirette » à travers d'immenses pâtures non fauchées et couvertes du jaune intense de fleurs d'arnica, nous en sommes sûrs : nous avons emporté les livrets de botanique avec nous !
Petit arrêt aux maisons en ruine du « Vallon » (on se demande pourquoi le Vallon puisque les maisons sont construites sur un tumulus qui domine la vallée à 2174 m d'altitude !)
Retour au bercail, apéro, repas, contes de montagnes et de montagnards, mal aux genoux, ça va passer, repos enfin !
Jeudi matin, petit déjeuner à 7 h 30, aujourd'hui c'est la grande randonnée de la semaine, l'accompagnateur veut que ceux qui lui ont fait confiance en aient pour leur argent !
Nous partons des « Verneys » pour monter en haut des pistes de ski, à « Plan Thinel », carrefour des pistes, le sentier nous fait gravir 550 m en 2,5 km, puis redescendre vers « Cormafond » où un (half pipe) a été construit pour les besoins de skieurs amateurs de sensations fortes, nous sommes revenus à l'altitude de point de départ, mais sur les bords de la « Neuvachette », et sur le GRP, Tour du Mont Thabor ;
une large piste en montée constante a été aménagée pour les besoins hivernaux et pour permettre aux poids lourds de monter le bétail aux alpages, cette piste emprunte la combe de « L'aiguille noire » que nous aurons en point de mire, tout le restant de la randonnée, la piste se termine pour, enfin trouver de simples traces si chères aux randonneurs, nous sommes maintenant en pleine grande montagne, avec ces paysages majestueux qui nous amènent à nous surpasser.
Pique nique à la bergerie de « La Plagnette », puis longue ascension vers le col du même nom, avec comme compagnes quelques marmottes joueuses pas encore effarouchées par l'homme !
Nous progressons maintenant dans un univers de haute montagne, dans les pierriers et en slalomant entre les névés pour enfin arriver au col, entre la fameuse Aiguille Noire et le Pic de l'Aigle. Ici changement de décor, plus de névés mais des pelouses blanches et jaunes , anémones, boutons d'or et trolles à profusion, et en dessous les trois lacs, seulement aperçus dans les nuages l'avant veille, un vrai ravissement.
Ce coup-ci, bel arrêt, détente et contemplation, ceci n'est-il pas l'essence de la randonnée ?
Puis ce sera la descente, vers la vallée de la Valloirette, par la rive gauche, puis le point final, au « Bouveret » où nous attendent les véhicules, pour cette rando alpine 23 km et 1300 m de dénivelée !
Bravo aux trois filles, Elisabeth, Huguette et Virginie !
Ce soir dernier "Ti Punch", chansons, repos bien mérité !
Demain retour vers Buis les Baronnies, dernier repas pris en commun aux « Cigales »
La saison se termine, vivement la saison prochaine de marche qui débutera en septembre.
Clément Malbois
Photographies : J. Gourault, C. Malbois, D. Cabat.
Trace : Pas de trace