Rando Santé Faucon - Puyméras

Commentaires techniques :

Nous n'irons plus au parking de la place de la Pompe, pour ne pas gêner les personnes qui se rendent au pôle santé de Faucon.

Nous avons marché pendant 1h42mn à la vitesse moyenne de 3 km/h. Quelques arrêts courts à cause d'un temps humide et frais, d'une durée de 34mn
s'ajoutent, et la moynne globale est de 2,2 km/h. 

Compte-rendu :

14 randonneurs et randonneuses prêts, ciel bien gris, pas de vent, ni de pluie.

Notre groupe se met en route et tout en bavardant nous avançons à un rythme calme et serein. Nous longeons des vignes propres et bien taillées ; un tracteur stationne depuis le printemps au bord d'un champ. Un peu plus loin, un très joli calvaire attire notre attention. Il a été décoré pour Noël de pommes de pins et fleuri de diverses plantes.

Et nous arrivons à Puyméras anciennement entouré de remparts. Le château, perché sur une colline séparée du village est actuellement privé. Dès l'entrée dans ce joli village, nous admirons les murs de pierres, la grande fontaine et son lavoir.

Nous atteignons la place de l'Eglise Saint-Michel, d'origine romaine avec un clocher très particulier appelé de diverses façons : clocher peigne percé de trois baies, clocher mur aux trois cloches ou encore clocher en chapeau de gendarme unique en Provence.

Un peu plus loin, un magnifique cyprès sort littéralement d'un toit qui abrite une superbe réserve de bois prudemment enfermée derrière une solide grille verrouillée à double tour.

Par le chemin du Jas, entre oliveraies et vignobles, nous n'oublions pas de reprendre des forces grâce à divers petits gâteaux, meringues, dattes, boisson chaude ou froide. Nous prenons la direction de Faucon, posé sur la colline, face au Ventoux. Ancienne cité fortifiée, les maisons sont construites en pierres du pays, les lauzes, qui donnent beaucoup de cachet au village. Nous sommes place de la Chapelle où, au centre, trône une fontaine.

Sur la route, un gros chat noir cherche des caresses et Elodie, amie des animaux, s'empresse de lui parler tout en lui prodiguant des papouilles ! Quelques pas et nous découvrons la rue de l'Aparand, creusée comme un tunnel qui aboutit sur une place d'où la vue est splendide sur la vallée. Plus loin, un puits, une colonne et le parking où les voitures nous attendent sagement.

Il est temps de rentrer, le ciel s'est assombri, la température est plus fraîche mais les visages sont souriants, heureux de cette randonnée vivifiante.

Monique PAYS