Date : | 10/02/2022 | Difficulté : | Difficile |
Accompagnateur : | V. Cortès |
Coordonnées UTM : | |
Participants : | 24 | Départ : | 31T 0687543 4908669 |
Longueur : | 14,9 km | Pique Nique : | 31T 0684920 3909053 |
Dénivelée : | 670 m | Difficulté IBP index : | 67 |
Carte IGN TOP 25 n° : |
3139 OT | ||
Position par rapport à Buis-les-Baronnies : | 10 km NE |
Commentaires techniques :
Cette randonnée est orientée est–ouest, adret et ubac marqués que nous avons bien ressentis au fil de cette journée, au cours de laquelle passages gelés et ensoleillés alterneront.
Nous enchaînons le Mont Saint-Matthieu, la Montagne de la Serrière et la Montagne de Montlaud en franchissant les Cols de Peyruergue (797 m), d’Anjuan (901 m), de Bodon (809 m), d’Autanne (778 m), d’Oure (812 m), avant de gravir le couloir qui débouche sur le plateau célèbre de Sainte-Luce.
La pente moyenne du parcours est de 9,3% en montée et 9,8% en descente ce qui reste relativement doux, en dehors de 2 passages très pentus.
D’ailleurs, la vitesse moyenne de déplacement s’affiche à 4,4 km/h au compteur … Bien sûr, par un temps aussi idéal, il convient de profiter des points de vue, de la pause-déjeuner au col d’Oure et de la visite commentée par Viviane du site de Sainte-Luce. Aussi, prenant en compte ces différents arrêts, la moyenne globale de la journée est de 2,25 km/h.
Pour grimper à Sainte-Luce, en s’accrochant aux buis solides et bienveillants pour éviter la glissade, nous parcourons une distance d’environ 200 m, la pente est de 30 à 55%. Il est plus explicite d’indiquer que la paroi rocheuse est haute d’environ 80 m.
La descente sur une large piste aussi est sportive… Sur environ 300 m de distance, la pente se situe également entre 30 et 55% ; la dénivelée négative mesure 100 m ; les genoux de certains des randonneurs s’en souviennent…
L’indice IBP de 67 indiquerait une difficulté modérée, mais la technicité évaluée à 5/5 du couloir vers Sainte-Luce et le coefficient de risque, compté à 4/5, pèsent sur les organismes et augmentent l’effort produit. En prenant en compte ces passages ardus j’évalue le coefficient d’effort à 4/5.
Nous rappelons que ces évaluations se réfèrent au système de cotation fédéral qui a pour objectif de permettre au pratiquant d’évaluer, par comparaisons d’expériences, son aptitude à s’engager dans cette sortie.
Merci Viviane pour ta conduite de randonnée et pour les informations distillées le long de notre périple.
Georges Thouard
Compte-rendu :
Nous sommes 24 cette semaine pour faire la randonnée “Ste Luce”, la météo nous est favorable malgré les frimas matinaux, le ciel est bleu azur !
Le départ se fait de la chapelle Notre Dame des Champs, nous partons plein est en direction de la Justillane, haut lieu de la résistance, premier raidillon qui torture nos mollets, puis par une belle piste nous rejoignons le Col de Peyruergue (794 m).
Nous prenons quelques sucres rapides qui nous seront bien utiles pour affronter le deuxième raidillon qui nous conduit, plein ouest, au Col d’Anjuan (903 m) . Une vue superbe sur le relief alentour nous permet de reprendre notre souffle.
Puis destination Col de Bodon (809 m) ; là, nous basculons sur la face nord de la Montagne de la Serrière, tout est gelé ! N’écoutant que notre courage, nous poursuivons vers le quatrième col de la journée, le Col d’Oure (812 m), qui lui est ensoleillé, lieu propice où nous décidons de satisfaire nos estomacs. La pause est bien méritée, avant d’affronter le «clou» de la randonnée, la grimpette à Sainte-Luce sur des rochers glissants.
Ce fut assez sportif, mais cela valait le coup, car une fois le plateau atteint à 920 m, nous avons pu visiter avec l’aide de notre précieux Francis, les ruines d’un prieuré établi vers le 8e siècle sur l’emplacement d’un ancien habitat pré et protohistorique et un oculus (trou dans la roche) qui à chaque solstice d’hiver laisserait passer un rayon de soleil éclairant précisément une ferme en contrebas.
Nous entamons ensuite la descente, sportive aussi, qui nous amène à Autanne et à notre point de départ par une grande piste facile.
Viviane Cortès.
L'oculus de Sainte-Luce, ici photographié par mon ami Patrick.
La légende veut que les gens ne voyaient le soleil l'hiver ; alors Dieu entendit leurs dires et chauffa si fort le soleil qu'il y fit un trou.
Et, au même moment, la source jaillit à la Grange Neuve...
Henri Pagnier
Photographies : Patrick Croze, Georges Thouard
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Trace : Michel Rosati
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