Linceuil - Tour de la Fournache

 

 

Date :  08/10/2017 Difficulté : Modérée
Accompagnateur :  M. Col
Coordonnées UTM :
Participants : 25
Départ : 321T 0681081 4909227
Longueur : 13,7 km Pique Nique :  31T 0678685 4909145
Dénivelée : 700 m Difficulté IBP index :  69
Carte IGN TOP 25 n° : 3139 OT
Position par rapport à Buis-les-Baronnies : 8 km N

 

Commentaires techniques :

Départ du parking situé à 400 m du Col d’Ey en direction de Ste Jalle.
Prendre en face la piste carrossable. Suivre cette piste, atteindre la barrière de l’ONF, la franchir et continuer sur la piste jusqu’à déboucher sur une intersection (31T 069106 – 4909596). Prendre le sentier du milieu (circuit VTT). Suivre le sentier jusqu’à une piste. La prendre à gauche (plein Est). A la sortie de la forêt, prendre à droite en direction du sommet.
Redescendre par le même chemin.
Laisser à droite le sentier qui ramène au Col d’Ey et continuer sur la piste en direction de la « Ferme des Maquisards ».
Descendre au Col du Linceuil et prendre à gauche en direction du Col de Milmandre.
Au Col, prendre à gauche le chemin qui descend dans le Vallon des Péchières.
Passer devant les ruines de la « Bergerie des Cades ».
Au point 31T 0679432 – 4908473 laisser à droite la piste qui descend au hameau des Péchières et prendre tout droit le chemin caillouteux qui ramène au Col d’Ey.
Suivre la piste jusqu’au parking.

Michel Col

Compte-rendu :

Bis repetita, mais en plus long et plus difficile : une rando que nous avions déjà faite il y a une année, mais qui a été légèrement écourtée au départ et largement rallongée en son milieu.

Nous nous garons environ 400 mètres en dessous du col d’Ey, où un vaste parking, à droite de la route qui descend à Ste-Jalle dans la vallée de l’Ennuye, accueille nos bolides. Et c’est à vingt-cinq (excusez du peu !) que nous nous élançons sur une piste sous la toujours bienveillante conduite de Michel Col. Nous cheminons à l’ubac du massif de la Fournache, donc en grande partie au frais, sous les fayards qui font déjà leurs gammes de couleurs.

Dans la montée, Bernadette, toujours à l’affût de la moindre trace de vie animale, « impose » à quelques privilégiés un arrêt caca... pour admirer les déjections d’un blaireau. Après plusieurs pauses agrémentées de fruits secs et de quelques gorgées d’eau, nous atteignons une sorte de petit col où s’ouvre un panorama époustouflant dans lequel domine, comme toujours, le Géant de Provence.

Nous poursuivons notre ascension jusqu’à la borne géodésique indiquant le point culminant du Mont de Linceuil, soit 1192 mètres. Soucieux de ne pas troubler la quiétude d’un couple installé non loin (en tout bien tout honneur), nous redescendons un peu pour trouver une belle salle à manger exposée plein sud et parsemée de buis rougis ou brunis.

Les bouteilles de blanc, de rosé et de rouge se mettent aussitôt à circuler, tradition oblige ! Ces agapes s’achèvent par le coup de genièvre de notre serre-file, élixir dans lequel nous cherchons vainement des paillettes d’or (les initiés comprendront !). Puis nous redescendons par le même chemin où nous retrouvons la fraîcheur des sous-bois. Nous bifurquons bientôt sur la gauche pour rejoindre les ruines de la bergerie qui a servi de refuge à quelques dizaines de maquisards, réfractaires au STO, avant qu’ils doivent s’enfuir, sans aucune perte humaine, sous la pression de trois colonnes d’Italiens. Derrière nous, la forêt nous offre un magnifique camaïeu d’ocres ponctué de taches de vert. Nous nous remettons en marche à l’adret du massif pour bientôt atteindre le col du Linceuil, puis celui de Mirmandre, où nous tournons à gauche sur un large chemin en pente douce qui ne tarde pas à se transformer en une piste bien raide, très caillouteuse et ravinée, idéale pour vérifier l’état de nos articulations. Le « supplice » ne s’arrête pas là puisqu’il nous faut presque tout remonter pour enfin atteindre la piste qui nous ramène aux voitures.

Un supplice d’ailleurs bien doux en comparaison de ce qu’ont vécu les maquisards de la région !

Jean Wipraechtiger