L'Ubac des Sias

Commentaires techniques :

Compte-rendu :

Grand soleil et chaleur en cet après-midi de l'Ascension. L'effectif est un peu réduit - 7 participantEs - en ce jour férié. Mais il faut souligner que beaucoup d'entre nous profitent du séjour en Ardèche.

Départ du hameau principal des Sias, appelé "Les Tournyaires". Traversée de la placette bordée de sa rafraîchissante fontaine, joliment décorée de plantes aquatiques telles qu' iris d'eau et papyrus. Nous descendons la petite route conduisant au Menon que nous traversons avant de remonter de l'autre côté de la vallée en direction du versant "Ubac" (celui qui regarde au nord, en opposition à "l'Adret" tourné vers le sud).

La Montagne de Banne et ses 1382 m d'altitude se détache sur le ciel d'un azur intense. Nous quittons bientôt le goudron pour emprunter à droite un chemin caillouteux. Un troupeau de moutons broute derrière un enclos électrifié ; il est gardé par deux gros chiens que certaines reconnaissent comme étant des Bergers d'Anatolie. Sans aucun aboiement, ils s'approchent des clôtures pour nous examiner. Nous ne sommes pas très rassurées, mais poursuivons notre chemin sans les regarder.

Un peu plus haut, nous remarquons que l'ancien verger d'abricotiers situé à droite du chemin a disparu, remplacé par un immense terrain couvert de graminées ondulant sous la brise.

Nous arrivons à l'entrée du hameau des Preyrauds. Nous obliquons à gauche pour nous rendre à la petite chapelle Notre-Dame par le chemin bordé de hautes haies de buis (qui ne semblent pas avoir été attaquées par la néfaste pyrale). Paysage paisible avec le petit cimetière ombragé par son immense cèdre et un cyprès. Nous en profitons pour nous désaltérer car nous avons déjà fourni quelques efforts !

Retour jusqu'au hameau des Preyrauds que nous traversons. Certaines granges semblent être restées intactes depuis des siècles... A la sortie de l'unique rue, nous admirons un énorme dindon qui se pavane dans la cour de la ferme. Clic-clac, merci Kodak !

Nous tournons à droite où nous retrouvons le goudron pendant quelques minutes. La distillerie de lavande que nous voyons en contrebas ne sera en activité
que dans quelques semaines. Nous attaquons la montée de la piste ensoleillée, bordée de champs de lavande et atteignons le "Lac St-Jean", petit plan d'eau aux eaux turquoise. 

Au loin, les montagnes du Linceul, du Chevalet, du Gravas se détachent sur le ciel. Des fleurs sauvages multicolores poussent sur le bord du chemin et les genêts d'or illuminent les terres en friches. Nous profitons de "l'instant présent" sans trop nous presser. Nous franchissons le petit gué rafraîchissant et reprenons nos forces pour une nouvelle grimpette heureusement sous les arbres. Un peu plus loin, nous abandonnons la piste pour prendre sur la droite un chemin en descente où l'ombre est toujours la bienvenue. 

Halte au bord du talus pour la pause goûter partagé, toujours bien sympathique. A nouveau une petite côte et enfin la descente vers la vallée ; les pluies du printemps ont fait pousser l'herbe et le chemin est à peine visible. Deux enfants surgissent de nulle part pour nous faire savoir qu'ils sont occupés à faire une cabane dans les genêts et comme ils nous ont entendues (et qu'ils sont curieux), ils viennent nous dire bonjour.

Nous poursuivons la descente, très raide et ravinée par endroits, avant d'atteindre le petit hameau des Cléments. Nous rejoignons la route et l'itinéraire de départ. Nouvelle halte sous le cerisier de notre accompagnatrice pour une boisson rafraîchissante avant de nous séparer - après avoir acheté gâteaux et tickets de loterie au profit du Foyer Demontais, bien représenté par Elodie, toujours bonne commerciale.

A bientôt sur d'autres chemins.
Françoise

Photographies : Michèle

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Trace : Françoise

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