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CÔTE VAROISE

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Diaporama

Date : 10 - 12/04/12 Difficulté : Facile / Modérée
Accompagnateur : C. Malbois Coordonnées UTM :  
Participants : 26 Départ 10/04/12 : 31T 0719741 4784981
Longueur : 16,5 - 18,3 km Départ 11/04/12 : 31T 0733796 4772754
Dénivelée : 660 - 780 m Autres :  
Carte IGN TOP 25 n° :

3245 ET et 3346 OT

Position par rapport à Buis-les-Baronnies : Non Applicable

 

Commentaires techniques

Deux randonnées figuraient au programme :

  • la première, le 10/04/12 au départ de Saint Cyr sur Mer, lieu de notre rendez-vous, à destination de Bandol et retour par le train,

  • la seconde, le lendemain 11/04/12, au départ de Fabrégas en boucle vers le Cap Sicié.

Les détails figurent dans le tableau ci-dessus.

Les deux randonnées comportent des tronçons urbains inévitables mais sans grand intérêt.

Compte-rendu :

Un regroupement des divers véhicules a lieu sur la première aire d'autoroute au sud d'Avignon et permet aux 26 participants de se retrouver quelle que soit leur provenance.

Le temps n'est pas au beau fixe mais le moral est là et c'est plein d'entrain que nous reprenons la route en direction de la gare ferroviaire de St Cyr sur Mer. Là, désagréable surprise, aucune place de parking n'est disponible. Heureusement la police municipale nous indique un emplacement où nous pourrons garer nos véhicules et nous préparer pour la première randonnée de cette escapade.

Il nous faut assez longtemps pour parvenir en bord de mer, véritable départ de la balade et progresser sur des chaussées fort fréquentées et étroites. Le temps est de plus en plus menaçant et de lourds nuages noirs font leur apparition vers le sud est vers lequel nos pas nous conduisent !

Dès que nous nous éloignons des zones urbaines, les paysages que nous découvrons nous réconfortent même si une touche de soleil fait cruellement défaut. La progression est facile malgré les "marches" souvent très hautes et qui sollicitent les muscles des cuisses.

Notre départ avait été tardif et midi sonnait alors que nous étions encore fort loin du lieu prévu pour la pause repas. Mais était-ce la beauté des sites ou la menace exercée par les nuages, même les estomacs les mieux réglés ne manifestaient aucune impatience et ce n'est que vers 14 h que les repas furent sortis des sacs. Même l'emplacement ne fit l'objet d'aucune critique bien que nous soyons dispersés le long du sentier. Puis, les premières gouttes de bruine faisant leur apparition, nous reprenions assez rapidement la route.

Certains connaisseurs des sites bretons ne manquèrent pas de relever la ressemblance de cette bruine avec le fin crachin qui fait la réputation de la Bretagne, mais seules quelques capes de pluie furent déployées par les plus craintifs.

Bien vite, nous retrouvions une zone urbaine qui annonçait les faubourgs de Bandol. Là, direction la gare et retour en TER vers St Cyr sur Mer et nos véhicules que nous retrouvions avec plaisir.

C'est sous une pluie battante que nous fîmes les km nous séparant de notre hébergement. Les prévisions météorologiques étaient parfaitement respectées et ce n'est que vers 5 h du matin que les précipitations cessèrent.

Deuxième journée :

C'est sous un soleil radieux que nous prîmes le départ de la rando de la seconde journée qui devait nous conduire près du Cap Sicié. Rendez-vous fut donné sur le rond-point de Fabrégas à 55 minutes de route ; mais, compte tenu des travaux divers, des embouteillages et des déviations pour cause de marchés, c'est en ordre très dispersé que nous nous retrouvâmes à ce point de ralliement. Enfin, vers 10 h tous les participants étant arrivés, nous prenions nos sacs et commencions la balade.

Pas facile de quitter cette zone fortement urbanisée où les sentiers ont souvent été privatisés donc il fallut trouver des solutions de rechange. Ensuite, le sentier était interdit suite à des éboulements. Il fallut retrouver la route dite de la corniche varoise ce qui manque beaucoup d'intérêt. Enfin, un sentier sur la droite nous permit d'échapper à la route et c'est ainsi que débuta la montée vers le sémaphore du Cap Sicié.

Nous avons découvert de magnifiques peuplements d'Asphodèles en fleurs voisinant des parterres de cistes mauves en fleurs le tout sur fond de Méditerranée. Le vent du nord qui avait si bien dégagé le ciel soufflait très fort par endroit. C'est là que l'un d'entre nous, poète incorrigible, se laissa distancé par le groupe, tout entier adonné à l'admiration de ce spectacle. Il fallut une bonne heure au serre-file pour parvenir à lui remettre la main dessus. Le reste du groupe avait continué sa progression et établi le campement au pied des ruines du sémaphore et s'était livré aux traditionnelles agapes quand nos deux compères firent leur arrivée, ruisselant de sueur et marqués par l'intense effort d'une montée à un rythme très soutenu !

Un petit coup de Mirabelle finit de laisser s'épanouir le soulagement et nous reprîmes notre marche en direction de

la Chapelle de Notre Dame de Mai. Puis ce fut la descente vers la Seyne et compte tenu des deux contretemps évoqués précédemment, l'itinéraire initial fut modifié pour raccourcir un peu le parcours. La progression au GPS sans trace préenregistrée et avec une copie de carte non à l'échelle parmi de nombreux chemins privés nous valut là encore quelques errements mais la bonne humeur n'en fut pas pour autant entamée.

C'est quand même avec soulagement que nous aperçûmes nos véhicules et que chacun put enlever les chaussures de rando !

Merci à Clément pour l'organisation de ces deux belles journées.

 

G. Soubrier

Et comme il en faut pour tous les goûts... Un second compte-rendu !

Et dire que certains jours les scribes ne se bousculent pas au portillon...

 

La saison des sorties distantes pour l'association est arrivée, la première sur la liste est une sortie de deux jours avec deux randonnées pour aller sur les sentiers littoraux entre Saint Cyr sur Mer et la limite de la presqu'île de Saint Mandrier, à Six Fours les plages.

La côte méditerranéenne a un vif attrait, car nous sommes 26 randouvéziens à faire le voyage.

Deux randonnées sont prévues.

La première au départ de la gare de St Cyr sur Mer pour se rendre à pied, par les anciens sentiers de douaniers devenus sentiers littoraux, à la gare de Bandol et ceci le plus près de la grève.

La seconde, en boucle autour du "Cap Sicié" et dans la forêt de "Janas" sur la commune de Six Fours les Plages.

Malgré la proximité du niveau 0 des altimètres et l'altitude atteinte au droit du Cap Sicié à la borne géodésique, soit 330 m d'altitude, nous allons faire au cours de ces deux randonnées: 35 km pour 1450 m de dénivelée totale positive sur des sentiers escarpés et pas toujours faciles;

Après ce préambule un peu rébarbatif, je vais essayer de vous narrer ces deux journées.

 

Tout commence par trouver une place de parking au plus près de la gare de St Cyr, rien à voir avec une place en un quelconque lieu ailleurs, ici la place se cherche et le temps passe !

Enfin quand tout est arrangé, nous démarrons en groupe serré, dans les rues et routes qui mènent à la plage une bonne 1/2 heure de, ATTENTION VOITURES !

Puis enfin, les galets, le sable et la mer tout à côté, certaines vont braver la vague et se font mouiller les pieds, il ne fait pas grand soleil mais qu'importe, pourvu que ça reste comme ça ; nous atteignons le petit port de plaisance de La Madrague, les commerçants préparent les boutiques et les terrasses pour la saison estivale, et là, nous sommes au début du sentier littoral, entre falaises et mer, dans des bois de pins, cistes de Montpellier et bruyères qui descendent rapidement ver la mer, tout n'est pas plat, loin de là, c'est une succession de montées rudes et de descentes rapides, nous passons la Pointe Grenier, puis la Pointe Fauconnière, ensuite la Pointe des Trois Fours, où sont encore les vertiges d'anciennes carrières de gypse et accessibles, à l'époque, seulement par la mer, puis ce sera la Pointe du Défens, et son énorme complexe immobilier qu'il faudra contourner entre falaise et murs de clôture des propriétés ou l'on est informés que les randonneurs ne sont pas les bienvenus, un étroit passage est quand même aménagé pour laisser libre l'accès à la mer pour tous !

Nous nous arrêtons un peu plus loin pour un rapide pique nique, sur le sentier avant la Calanque l'Alon, le ciel bas menace, il ne fais pas très chaud, la halte sera brève !

Puis toujours sur ce très beau sentier littoral, ce sera la Baie de la Moutte, la Galère, la pointe des Engraviers et ses pins maritimes couchés par le vent qui font du sentier une longue tonnelle, presque un tunnel de verdure, le sol est sablonneux un vrai plaisir pour les yeux et les pieds ; enfin Bandol se découvre, après une bonne descente technique nous arrivons par la presqu'île du Capelan, la pointe Encarnet, puis nous remontons vers la gare, la pluie est bien là, cette fois mais nous sommes "en ville" heureusement !

Un petit voyage de 10 mn en TER pour retrouver les voitures laissées ce matin, maintenant c'est de la vraie pluie, la route, puis enfin l'hébergement, il pleut à verse !

Belle rando pour le premier jour; maintenant, la douche, le diner et dodo !

On verra demain ; pourvu qu'il fasse beau !

 

Le deuxième matin est radieux, un peu frisquet mais pas un nuage au ciel, c'est de bon augure, mais cette journée va être marquée par plusieurs éléments qui font d'une journée agréable une journée exceptionnelle et inoubliable dans les
mémoires !

D'abord un élément pas souvent pris en compte par le randonneur Lambda, sa capacité à gérer les embouteillages, les ronds points, les déviations, les travaux, les sens interdits, les marchés et les travaux, rude tâche ! Ensuite, les propriétés privées, les clôtures, les centres équestres, les parcs aventure, les campings et les parcs animaliers, j'en oublie peut être !

Au bout d'un temps certain nous nous retrouvons tous avec plaisir et nous voilà partis !

Nous démarrons de l'anse de Fabrégas pour prendre le sentier littoral, première surprise, le chemin est barré de tous côtés par des portails ; nous rebroussons chemin pour cette fois, le bon départ, retrouver la Pointe du Bau Rouge où nous constatons que le sentier est bien là, très beau sentier en corniche et déjà la vue étendue sur la rade de Toulon, l'entrée de la rade au cap Cepet, la Tour Royale, la digue et la pointe de la Vieille, passage obligé de tous les navires de haut bord de la planète.

Une promeneuse nous indique que les sentiers ont été modifiés pour cause de sécurité, nous ne pourrons pas atteindre le cap Sicié, la falaise s'est écroulée, mais des itinéraires existent, nous poursuivons donc, nous passons la pointe de St Selon, celle des Jonquiers, nous admirons en mer les rochers des Deux Frères, puis assez rapidement le panneau d'interdiction apparait, changement de cap, une grosse montée se prépare avec son lot d'aventures qui font le sel de la randonnée.

Tout d'abord, dés le début du sentier, quelques Asphodèles en pleines fleurs, puis ensuite de vrais champs accaparent les objectifs de nos photographes et endorment la vigilance des marcheurs, puis ce qui devait arriver arrive, au 3/4 de la montée, quelqu'un demande : mais où est Untel ? Hey devant ! il n'est pas avec vous ? On compte, on recompte on se dévisage et on se rend à l'évidence, Untel n'est pas là !

Inquiétude du groupe, du meneur et du serre file, arrive la décision, "je redescend vous autres montez vous mettre à l'abri du vent dans la tour ruinée qui est au sommet et commencez à casser la croûte", enfin après recherche on retrouve Untel englué dans les fourrés, on peu stressé mais pas autant que le meneur et le serre file, on était à deux doigts de faire le 112.

Une petite heure après tout est en ordre, casse croute un peu de cordial lorrain et nous voilà repartis en crête vers la chapelle Notre Dame du Mai, où le splendide paysage s'offre à nous depuis les îles de Porquerolles à l'Est jusqu'au Bec de l'Aigle à l'Ouest, la baie de Sanary au premier plan avec les îles des Embiez, une vraie féerie !

Encore un peu de crêtes, puis changement de cap, il faut penser à rentrer, la descente est rude au début, puis s'atténue rapidement, le sentier devient sablonneux puis herbeux, un vrai plaisir pour les pieds, nous suivons plus ou moins la route touristique, nous sommes en zone semi urbaine, la vigilance du meneur s'est assoupie, et c'est la deuxième "galère", entre les rues, les clôtures, les propriétés, le meneur a perdu son parcours et est bien "paumé".

On fait appel aux nombreux techniciens de l'orientation, et après plusieurs estimations nous retrouvons le fil du parcours pour rentrer sans trop d'égarements, au point de départ à travers la compliquée forêt de Janas.

Malgré tout une belle et longue balade, égayée par des paysages sublimes et le franc soleil du Sud de la France.

Rentrés à l'hébergement; anniversaire, chansons, photos, pot de l'amitié puis une nouvelle fois, douche, repas, dodo.

Cette fois c'est bien fini, demain nous serons rentrés à la maison.

 

C. Malbois

 

  Photos : J. Gourault, C. & G. Soubrier

 

 

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