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Nous étions 32 randonneurs en ce lundi de Pentecôte, sous la houlette de Louis Trémori – l’enfant du pays – pour la désormais traditionnelle montée au plateau de la Montagne de Palle, haut lieu de la pivoine sauvage dans les Baronnies. Louis avait laissé planer le suspense : peut-être en verrions-nous ? Peut-être que les mauvaises conditions météo auraient retardé leur floraison ? Mais, comme rien ne saurait entamer la motivation des Randouvéziens, nous avons malgré tout attaqué, sous un beau et chaud soleil, les 400 m de dénivelée de ce chemin caillouteux, qui donne l’impression d’être plus pentu d’année en année… A mi-parcours, rassurés, nous avons vu les « sentinelles » : quelques pieds isolés de pivoines en fleurs au bord du chemin : elles étaient bien au rendez-vous ! Un peu plus haut, le plateau nous a offert le spectacle de cette fleur rare et si belle, qui se protège des indiscrets à l’abri d’arbustes ou dans de petites clairières, et qui pousse la pudeur jusqu’à ne fleurir que durant une à deux semaines par an. Fleurs parmi les fleurs … nous avons pique-niqué au milieu de ces buissons épars, de couleur rose vif, sans que nos appétits soient coupés par tant de beauté ! La descente s’est effectuée par le même chemin, et c’est en arrivant aux voitures que nous avons entendu les premiers grondements du tonnerre ! Merci à Louis pour sa connaissance du terrain (c’est le régional de l’étape). Grâce à lui, nous avons passé une très bonne journée, en bonne compagnie. Merci également à Louisette, de l’Association Botanique du Buis, qui nous a communiqué ces renseignements sur la « Vedette du jour » : La Pivoine officinale, qui appartient à la famille des Renonculacées. Cette pivoine sauvage est protégée, mais ne semble pas menacée de disparition. Son habitat se situe entre 600 et 1700 m d’altitude, à mi-ombre, dans des bois clairs, aux lisières et dans les landes, aux étages collinéen et montagnard. Dans notre région, on la trouve vers la Motte Chalancon, le Séderonnais et les Hautes Alpes. Elle pousse en terrain calcaire, sur des pelouses rocailleuses. Pour l’instant, l’espèce ne parait pas menacée mais son attrait esthétique peut entraîner certains à des cueillettes sauvages, qui à terme pourraient nuire à l’espèce. Monique Col Photographies : Bernadette Bernard
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