Trace au format *.trk, *.gpx Diaporama
Commentaires techniques Parking après la Maison forestière de Brantes. A l'intersection du GR9, prendre à gauche. A environ 500 m prendre le chemin sur la droite. A 1 km, au cairn, prendre à gauche un sentier qui monte en forêt et qui traverse des pierriers. A la cote 876m, laisser le chemin principal et prendre tout droit. Traverser un pierrier puis un 2ème en direction du ravin – Ravin de la Cave de Diou -. Au ravin faire demi-tour, descendre plein Est et rejoindre le GR9 qui ramène au parking. Michel Col
Compte-rendu Ils partirent 14 de Buis mais arrivèrent 16 à la maison forestière de Brantes. Deux rescapés du Vercors et d’autres du jeudi renforçaient l’équipe dominicale un peu clairsemée. La météo les menaçait d’un temps très chaud mais le guide leur avait préparé un parcours ombragé et frais. Très attentionné, il démarrait à faible allure sur un chemin forestier carrossable puis bifurquait sur un sentier un peu escarpé pour atteindre rapidement un sous-bois de pins d’Autriche majestueux (pinus nigra austriaca ). La troupe n’est pas dépaysée : une trouée dans la futaie permet d’apercevoir le Saint Julien. Après une halte salvatrice, ils s’engagent plus avant dans cette belle forêt qui devient malheureusement plus clairsemée, de nombreux arbres jonchent le sol. Ils commençaient à être rodés à la marche sur les aiguilles de pin lorsqu’ils débouchèrent sur une première ravine et adaptèrent leur rythme aux étroits sentiers de pierres tracés pour les traverser à peu près à l’horizontal. Le guide redoublait d’attention pour conserver sa troupe intacte. Quel étonnement que de voir ces coulées de pierres, traçant de larges sillons raides et blancs dans la forêt, véritables glaciers chauds. Au cours de cette alternance de pierriers et de sous bois, ils purent voir quelques mélèzes (larix decidua) et des hêtres qu’ils nomment souvent fayard (fagus sylvatica). Et voici le point haut du périple atteint. Une halte agrémentée de douceurs dont on réclame la recette, précède la descente par d’étroits passages couverts de petites pierres qui n’attendent qu’un moment d’inattention pour précipiter le distrait dans la pente. La traversée d’une coupe de pins les imprègne d’une belle odeur de sève. Le guide veille et ils rejoignent sans encombre un chemin confortable pour découvrir un chêne primaire appartenant au genre Quercus, de la famille des Fagacées. Le temps ni la foudre n’ont eu raison de sa carcasse décharnée. Ils retrouvèrent les voitures et réalisèrent que sans leur guide, ils n’auraient pu découvrir cette belle boucle non balisée : merci Michel. Un dernier rappel de la prochaine Ronde des Baronnies et retour vers le pot traditionnel. Gilles Robert Photos : Claude Formet
Si vous disposez de Google Earth, vous pouvez visualiser la trace en 3D.
|