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La Sainte Baume, sortie de deux jours

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Accompagnateur : Clément Malbois. 19 Participants

Au mois d’avril, traditionnellement, Randouvèze organise une sortie de deux ou trois jours, hors du périmètre habituel de ses connaissances. Cette année et pour continuer dans le droit fil de «La Sainte Victoire» il fallait découvrir le massif de la «Sainte Baume» ; chaîne mythique, s’il en est, du sud de la Provence, à cheval entre Bouches du Rhône et Var,  connue de tous temps, visitée, décrite, chantée, habitée, construite par les plus emblématiques des êtres de chez nous et d’ailleurs !

De plus cette barre calcaire se prête parfaitement à la pratique de la randonnée, contemplative, classique ou sportive, l’hébergement chez les Dominicains est quasi incontournable, et de loin le plus facile à trouver !

Deux randonnées sont proposées, de même difficulté et de même amplitude du point de vue dénivelée, qui permettent avec le même point de départ de parcourir tout le massif.

Le premier parcours de 18 km environ, au départ de l’Hôtellerie de la Sainte Baume, nous conduira, par le «chemin des Rois » vers le col du saint Pilon en passant devant plusieurs oratoires et la chapelle de Parisiens, en réhabilitation cette année et ceci à travers une très belle forêt protégée ou se trouvent énormément d’essences différentes, puis au col du Saint Pilon, le décor change tout à fait ; crête dénudée, lapiaz commun dans ces massifs calcaire, mais avec une vue étendue sur toute la côte provençale entre le cap Canaille et le cap Sicié, pas ou peu de vent, mais l’air n’est pas limpide et l’horizon s’estompe assez vite, mais il fait déjà chaud, les pulls sont remis dans les sacs, puis par toute la ligne de crête, au-dessus de la grotte de Ste Marie Madeleine, le pas de la cabre, vers le col de fauge, puis le pic de Bertagne, et grosse descente à travers la barre rocheuse, vers le col de Bertagne, ou s’élève un monument à la gloire des excursionnistes marseillais morts pour la France; Puis sous l’imposante barre de Sainte Baume, vers le vallon de betton, sous la grotte des œufs, nous revenons vers l’hôtellerie où nous allons prendre ½ pension pour la nuit ; on va faire un petit chapitre sur l‘accueil, avant la rando de demain…

L’hébergement se fait à l’hôtellerie de la Sainte Baume, établissement tenu par une poignée de moines dominicains, normalement, congrégation de frères prêcheurs, mais qui ont permis à ces immenses bâtiments de durer dans le temps et de résister à l’envahissement immobilier.

Le repas du soir se passe dans la grande salle de restaurant; mais nos chers frères, ont un peu «zappé» notre réservation, la prière obligatoire à heures fixes ne fait pas bon ménage avec la flexibilité hôtelière !

Les chambres sont d’une propreté remarquable, le couchage individuel de très bonne facture, mais comme le «zapping» a eu lieu, il manque des draps, ou alors il y en a trop ! Tout s’arrange quand même très vite.

 Itou pour le repas du soir, nous qui attendions la soupe et le boudin purée, arrive, salade verte, avec un très bon assaisonnement à l’huile d’olive, une part de pizza, et un gratin de choux-fleurs, qui fera le délice de Daniel, fromage et fruits, arrosé de vin rosé (Bien!) et de vin rouge (piquette !).

Pas le temps de traîner, demain nous re-marchons, et les complies ne peuvent attendre, donc tout le monde au lit !

Belle expérience, certains d’entre nous n’avaient jamais étés servis par des moines ! 

Le lendemain, dés 8h, nous attaquons la deuxième partie du séjour, randonnée un peu plus courte, qui nous fera visiter, en montant par le chemin du canapé, la grotte de Sainte Marie Madeleine, qui disent les anales anciennes aurait fait pénitence en ce lieu, puis nous repassons au col de saint Pilon, pour cette fois prendre le GR9, vers l’Est, le «Bau des oiseaux», puis, par les crêtes où le vent commence à se lever, vers le «Jouc de l’aigle» puis vers «Le signal des Béguines» point culminant de la chaîne à 1148 m d’altitude, le vent souffle de plus en plus fort et devient presque un handicap pour la progression, nous arrivons enfin au « Pas de l’Ai» faille en fin de chaîne, où nous serons protégés de rafales de vent, par un effet de venturi ; dans la massière le vent est encore plus violent, mais cela ne dure pas, un peu plus bas, dans une clairière, générée par la mort de l’immense fayard, nous ferons la pause pique nique, il est midi pile !

A l’abri du vent et au soleil, sans les tourbillons venteux, c’est un bon moment de repos, puis nous rentrons par un joli chemin bien tracé, ce dernier nommé "chemin d’excursionnistes toulonnais", vers l’hôtellerie, un pot de l’amitié final, avant de reprendre la route, vers Buis les Baronnies, notre village d’origine.

En deux jours nous avons fait 30 km et 1400 m de dénivelée positive totale.

Clément Malbois.

Si vous disposez de Google Earth, vous pouvez visualiser la trace en 3D.

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