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Commentaires techniques Randonnée en boucle Départ/Retour au Pont de Bellecombe-Tarendol (31 T 687391 4913288 – altitude 555m) Avant le pont sur le ruisseau de Charan, prendre le chemin montant vers le Sud Ouest, jusqu’au point 31 T 686902 4912823 où l’on prend le chemin plein Nord sur 150m. Monter par ce chemin jusqu’au village de Tarendol, où l’on debouche sur la D162. Rendre visite à l’écrivain Barjavel, au cimetière près de l’église restaurée. Monter Nord Est puis Nord par un sentier qui coupe 2 fois la D162. A la cote 880m environ (31 T 686893 4915112), prendre le sentier azimut Nord Ouest, monter par de larges lacets jusqu’au Plan d’Aubre (31 T 686384 4915831), garder à peu près la même altitude direction Sud Est en contournant le sommet du Charamelet, et descendre sur le Col de Soubeyran (990m - 31 T 687546 4915901). 2h ¾ du point de départ. Traverser la route du Col et entrer dans la forêt direction Sud Est jusqu’au point 31 T 687844 4915650 où l’on monte Nord Est en contournant un champ de lavande. Monter jusque sur l’échine du Casset par un sentier parfois raide avec des pas hauts dans une végétation très arbustive. On débouche sur un espace herbeux dégagé vers l’altitude 1240m (31 T 688502 4916121 – 3h30 du départ). Monter au sommet du Casset (1317m - 31 T 688502 4916121); très beau panorama circulaire. La descente s’amorce par l’entrée dans la forêt, difficile à trouver (31 T 688736 4915610 environ), puis continue par une trace entre les arbres, Est puis (31 T 688830 4915633) en azimut 150° environ, jusqu’au Col de de la Croix (1055m - 31 T 689220 4914472). Prendre en face, le chemin plein Ouest, puis environ Sud jusque dans un virage (altitude 975m - 31 T 689220 4914470) où l’on remonte pour prendre un chemin montant Sud Est jusqu’au ruisseau du Jas (31 T 689578 4913532). Continuer plein Ouest jusqu’à la cote 1000m (31 T 688742 4913448), puis globalement Sud en contournant les vergers, jusqu’à déboucher sur le chemin qui vient de la Fontaine du Loup (31 T 688143 4912576). Serpenter Ouest entre les vergers, puis (31 T 687592 4912612) remonter Nord jusqu’au point de départ sous le village de Bellecombe-Tarendol. 8h y compris l’arrêt pique-nique. Francis Guerbette
Compte-rendu : Cette petite narration est faite aujourd'hui par un adhérent de Randouvèze, qui, il faut le dire n'a pas la grosse forme. Trois semaines sans marcher et avec une toux qui a bien du mal à s'atténuer, alors les commentaires seront obligatoirement partisans, n'en tenez pas compte et ne retenez que le meilleur ! Les voitures se parquent le long de la route qui monte, en lacets vers le " Col de Soubeyran ". Celui-ci-ci permet la jonction entre la vallée de Sainte Jalle et la vallée de l'Eygues et fait passer la route à presque 1000 m d'altitude. Elle existe depuis que les hommes ont commencé les échanges d'une vallée à l'autre. Pour nous tout commence par les congratulations du jour, puis c'est le départ, tranquille, à travers les vergers de cerisiers et d'abricotiers en pleines fleurs, qui font de cette partie de la cuvette de l'Ennuyé un pur enchantement visuel à cette époque de l'année. Nous progressons rapidement par de larges chemins agricoles, en montée soutenue, vers le hameau de Tarendol qui a la particularité d'abriter dans son cimetière la modeste tombe de Barjavel, célèbre s'il en est dans la région. C'est là que nous allons faire un premier regroupement car la file s'est étirée. Ensuite, finis les bons sentiers agricoles. Claude va nous faire couper les lacets de la route par des raccourcis non évidents, mais pour du coup, beaucoup plus ardus. Un peu plus haut, nous ne retrouvons la route que pour la traverser et prendre un large chemin tracé exprès pour les amateurs de glisse aérienne qui ont un départ beaucoup plus haut dans la montagne. C'est facile à marcher mais ça monte pas mal et la mécanique humaine souffre. Il y a bien longtemps que nous sommes tous en Tee-shirts avec lunettes de soleil et couvre chef. Tous ? pas tout à fait, car il y en a un qui va garder pendant toute la randonnée, sa veste polaire, une chemise à carreaux, peut être bien un foulard et son chapea. Il faut dire qu'il s'est fait la coupe d'été, crane rasé et barbe itou, ça le change et il a peut être froid ! Nous arrivons dans un très étendu champ de lavande qui est un des points haut du périple pour redescendre sur le Col de Soubeyran. Là on ne transpire plus mais les articulations sont éprouvées et la troupe avance encore d'un bon pas car l'heure avance. Pas d'arrêt au col, le plus dur va commencer, d'abord en sous bois, puis le long de champs de lavande pendus, ensuite par de petits sentiers entre les buis avec des marches traitreuses cachées sous les feuilles qui en plus sont glissantes. Nous nous hissons vers le somment du Casset, et, pour une fois l'arrêt pique nique ne se fera pas en fin de montée, mais dans une petite clairière juste en dessous, entre ombre et soleil avec assez d'herbe pour se poser, se délasser, se nourrir, et se relaxer, ouf ! je suis au bout du rouleau ! Une bomme heure de convivialité, d'échanges nombreux et toujours appréciés, puis ce sera le départ, le reste de montée pour retrouver la borne géodésique du Casset, et sont petit cairn, et surtout un panorama fantastique qui fait de cette région sa particularité. Pas de sommets prestigieux mais toujours ces vues panoramiques de la Provence, du Ventoux au Vercors ou encore au Dévoluy voire plus loin si l'horizon est dégagé ! Un bon petit moment d'arrêt, puis marche le long de la crête, descente raide, encore un montée en plein soleil, puis une scission sans conséquence : certains préférant la descente alors qu'il faudrait remonter pour être sur le bon tracé. Enfin, tous se retrouvent grâce au moyen de communication judicieusement acheté par le club : le talkie-walkie. Allez courage, vous voyez là haut ? c'est la fin de la dernière montée ! Heureusement le sentier est agréable, en sous bois et frais. Puis nous abordons la dernière descente, longue et chaude, pour enfin retrouver les cerisiers en fleurs, les chemins larges et favorables à la discussion pour ceux qui en ont encore la force, les voitures, les adieux pour ceux d'entre nous qui ne vont pas aux mêmes lieux, et pour ceux du Buis le réconfortant pot de l'amitié avant la prochaine aventure ! Merci à Alain et Claude pour cette dernière du trimestre. Nous avons fait exactement 17,726 km pour : je ne dis pas la dénivelée exacte, ça va faire polémique, mais assurément plus de 900 m en positif ! Clément Malbois Photos : J. Gourault
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