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la roche st secret - la lance

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Date : 01/11/12 Difficulté : Difficile
Accompagnateur : C. Malbois Coordonnées UTM :  
Participants : 14 Départ : 31T 066290 4927096
Longueur : 15,5 km Pique Nique :  
Dénivelée : 1100m Autres :  
Carte IGN TOP 25 n° :

3108 OT

Position par rapport à Buis-les-Baronnies : 50 km N.O.

 

Commentaires techniques

Départ du cimetière de « La roche Saint Secret, Alt. 464 m sur le GR 9, passer à l'arrière du cimetière, panneau indicateur, suivre le GR 9, azimut 26° sur 1,5 km ; au point (31T 06636455 4928275), prendre à droite un chemin vicinal (bitume) le suivre sur 100 m environ, puis tourner à droite (montée), suivre cet autre chemin sur 1 km.

Au point (31T 0664441 4927911) Alt.573 m, quitter le goudron, passer devant la ferme de « Baume la Lance » ; suivre tout droit une bonne piste forestière qui passe au dessus du « Col Imbert » pour arriver, après 3 km à une épingle à cheveux, position (31T 0666524 4926450) Alt. 938 m ; là changement de cap, prendre azimut moyen 275°, traverser en biais une trouée dans la foret, continuer la piste même azimut pour vous retrouver au point (31T 0665003 4926554) Alt. 1020 m ; à ce point vous êtes sur le GR9/GRP tour du pays de Dieulefit, prendre à gauche en montée une piste caillouteuse, suivre le GR direction Est jusqu'au point (31T 0664540 4926164) (petit panneau : Fontlargias) suivre scrupuleusement le GR9 en descente rapide, passer devant le gîte toujours suivre le GR9 qui vous ramène à votre point de départ.

C. Malbois

Compte-rendu :

Est-ce l'effet jour férié, ou vacances scolaires des petits-enfants, nous ne sommes que 14 au départ de cette randonnée qui devait nous mener pratiquement au sommet de La Lance.

Nous rangeons nos quatre voitures sur l'aire minuscule de la petite Chapelle de la Roche-Saint-Secret-Béconne, entourée de son cimetière.

Il fait beau et frais. La pluie de la veille a laissé des écharpes de brume s'accrocher aux lavandes, dans les creux vallonnés. Après les ajustements d'usage, nous démarrons sur un sentier, qui grimpe gentiment, histoire d'échauffer nos muscles. Puis, nous redescendons d'autant pour aller chercher l'itinéraire, qui nous amènera dans le vif du sujet.

L'eau qui reste accrochée aux feuilles des arbres nous déroute rapidement d'un chemin mal tracé, que nous abandonnons aux sangliers. Après quelques kilomètres confortables, nous faisons la pause confiserie, du petit creux de onze heures, en vue du rocher des Aures. Puis, nous entamons l'ascension finale de la Lance. La pente est douce et régulière et ne présente aucune difficulté.

En sous-bois, le chemin reste large, meuble et recouvert de feuilles mortes de toutes les couleurs automnales. Par endroits, des restes de neige nous rappellent que la première neige a fait son apparition au mois d'octobre.

Tout au long du chemin, des champignons : russules, lactaires, grisés, pieds de mouton, bolets bais font le régal des cueilleurs.

En fin d'ascension, nous débouchons sur un vaste terre-plein herbeux, ensoleillé, qui fera une très belle aire de pause-déjeuner, relativement courte (une petite heure) bien que la bonne humeur soit de mise. Les muscles à peine refroidis, nous attaquons la dernière partie de l'ascension.

Au bout d'une demi-heure, environ, nous nous débouchons sur une pente herbeuse, qui porte les traces de troupeaux de vaches ; on se croirait en moyenne montagne, dans les Alpes.

Très beau panorama sur la vallée du Rhône, les éoliennes sur les crêtes, les fumées de la centrale de Donzère, le village de Poët Laval, les 3 Becs, la montagne d'Angèle, les alentours de Valdrôme.

Nous attaquons la descente.

Alors que le chemin de l'aller était moelleux et souple, le chemin n'est que cailloux roulants, racines qui nous incitent à la plus grande attention. Tout à coup, stupeur, nous tombons sur le cadavre d'une vache, étendue dans le sous-bois. Aucune trace de début de décomposition, ni d'attaque des rapaces, nous laisse penser que la mort est très récente. Un petit veau, esseulé, apparemment en bonne santé, attend qu'on veuille bien s'occuper de lui.

Encore un petit effort, et nous arrivons à une ferme, dont le nom m'échappe ! Nous confions le sort de la vache et du veau au fermier du coin, et entamons la dernière partie de la balade.

Splendide vue sur le rocher des Aures, son spectaculaire pierrier dans la lumière de fin d'après-midi, qui lui donne de superbes teintes ocre-jaune.

Nous retrouvons les voitures vers 16h30, ravis mais un peu fourbus de cette belle randonnée de 15 kilomètres et 1100 mètres de dénivelée positive.

Dans notre souvenir resteront un parcours simple en deux parties, une longue montée et une égale descente autour de la Lance, dans l'ambiance habituelle sympathique que savent si bien maintenir les adeptes de Randouvèze.

 

Marie-France Barbieux

 

Photos : J. Gourault 

 

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