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Commentaires techniques Néant
Compte-rendu : Cette boucle est prometteuse des paysages enchanteurs, que le massif des Baronnies nous offre toujours, sans surprises véritables mais avec un plaisir toujours renouvelé pour les yeux. Pas de grosses difficultés annoncées, un dénivelé raisonnable, accessible à tous… un petit bonheur en perspective ! Après avoir fait notre BA du jour en extrayant une voiture de sa fâcheuse posture en terrain glissant, nous voilà partis. La première pente s’annonce raisonnable, progressive, sur une piste fraîche et ombragée, dont les tons verdoyants sont encore ceux d’une fin d’été arrosée avec déjà quelques touches de couleurs d’automne et ces senteurs de terre humide annonciatrices des prochaines cueillettes de champignons. Un couple d’ânes doux et pacifiques nous salue au passage à l’orée d’un vallon aux allures savoyardes, avec son petit chalet de bois. Tout cela est propice aux bavardages matinaux et amicaux. La traversée d’un champ où poussent à profusion les « arapagons », qui nous collent aux chaussettes et grattouillent chevilles et mollets, met un peu d’animation, mais rien de dramatique… vraiment un petit bonheur ! Nous progressons vers le Col des Grenouilles (1098 m.) en compagnie d’une petite troupe de chevaux qui batifolent dans leur vaste enclos, heureux, semble-t-il, de notre présence. La halte que nous faisons au col nous permet de poursuivre notre dialogue avec eux et leur propriétaire qui nous y a précédés en « quad » (cherchez l’erreur)… c’est toujours le bonheur ! La montée qui s’ensuit vers la Montagne de Croc réveille un peu nos muscles épargnés jusque là par la piste en pente douce. La troupe s’étire en avançant d’un pas néanmoins régulier jusqu’au sommet qui culmine à 1303 m. où s’effectue le regroupement, après un dernier coup de rein, pour la pause du déjeuner. Bien installés sur l’herbe, nous sortons des sacs tout ce qu’il faut pour reconstituer nos réserves à peine entamées, face à un paysage somptueux où l’on découvre au loin la Vanige, le col de Perty, la forêt de Chamouse,… encore du bonheur ! La deuxième partie de notre périple nous emmène sur le chemin de crête de la Montagne de Bouvrège, avec des passages plus vertigineux et techniques qui nous offrent des vue sur les deux versants de la montagne et notamment cette falaise à pic, lisse, au sommet de laquelle se trouvait le Fort de Mévouillon. La descente présente quelques passages plus délicats où chacun, assisté de mains secourables, trouve la technique qui lui convient utilisant pieds (heureusement), mains et pourquoi pas les fesses pour arriver en bas sans plaies ni bosses. Les vues sur la vallée sont splendides et font oublier les difficultés de cette descente jusqu’au Pas de Bouvrège (1071 m.) qui se prolonge jusqu’au Col de la Trappe d’où l’ultime descente s’amorce par une large piste sans difficultés. Le dernier tronçon de ce parcours s’effectue tranquillement, après la traversée d’une propriété privée, ancienne ferme devenue réserve d’indiens ( ?), où nous trouvons un compagnon à quatre pattes qui nous mène à nos véhicules, dans lesquels nous remontons, non sans avoir connu un dernier « petit bonheur », la dégustation de quelques grappes d’un raisin délicieux apporté par notre guide pour nous récompenser de nos efforts et clôturer cette journée par une note sucrée... merci Claude ! Gérard Langlois Photos : V. Cortes, B. Dubesset et W. Terrible.
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