Compte-rendu :

Cette 6^e « ronde pédestre des Baronnies » aura connu un réel succès, puisque 197 randonneurs étaient au rendez-vous Place des Quinconces au Buis-les-Baronnies, malgré une météo particulièrement dissuasive… La plupart d’entre eux étaient des voisins du Vaucluse, du Gard ou de Drôme/Ardèche, mais certains venaient de Lyon, de Saint-Etienne, de Lorraine ou du Chablais en Haute-Savoie.

Nous avons même accueilli un couple de Belges et un autre venant de Grande-Bretagne. 

La grande boucle de 24 km a attiré 31 participants, dont certains ont accompli le parcours en courant, prenant de vitesse les « ravitailleurs » de Beauvoisin.

La boucle de 14 km a vu passer 120 randonneurs dans un flot discontinu durant une heure.

C’est la petite boucle de 8 km qui a le plus souffert du ciel gris et de la pluie, ce qui semble logique car elle s’adressait à des marcheurs peut-être moins aguerris ou à des familles.

Néanmoins, 31 randonneurs – dont plusieurs enfants – ont courageusement accompli le trajet et nous leur savons gré de leur persévérance.

Tous ont apprécié la qualité de l’accueil, la précision du balisage, l’humour de certains panneaux dont l’un demandait de « faire attention aux traversées d’escargots »…, la beauté des paysages que les averses du matin n’ont pas réussi à noyer totalement.

Certains ont même affirmé « aimer marcher sous la pluie, car c’est bon pour le teint » ou qu'ils n'attendraient pas la prochaine Ronde pour revenir marcher à Buis ! 

Il avait fait beau le samedi 24 ; il aura fait beau le lundi 26 : il était donc écrit que notre manifestation se déroulerait sous la pluie une bonne partie de la journée.

Malicieusement, vers 17 h, lorsque nous rangions tables et chaises, le soleil a refait son apparition ! 

La quasi-totalité des participants – très « pro » - était équipée très sérieusement : bonnes chaussures, capes de pluie, parapluies, bâtons, etc. (ni palmes, ni tubas…).

Ce que nous n’avions pas prévu en faisant emprunter un très joli sentier menant au lieu-dit « Vertégoux », c’est qu’un sol argileux mouillé devient très adhérent aux semelles… : c’est ainsi que nous avons vu passer quelques silhouettes encapuchonnées, soulevant des « godasses de plomb » à chaque enjambée !

Le plus étonnant, c’est qu’à quelques exceptions près, la bonne humeur était de rigueur, ce qui tend à prouver que  - non seulement, le randonneur n’est pas soluble dans l’eau – mais qu’il sait rester stoïque dans l’adversité !

Et je crois avoir l’explication… Plusieurs paramètres ont joué en notre faveur :

·         l’efficacité de l’accueil des préposés au petit-déjeuner (tout juste de retour d’un stage intensif à la section   hôtelière de la Maison familiale rurale du Buis),

·         la qualité de notre café lyophilisé (nous ne transigeons pas sur la qualité de nos produits). 

Que peut faire un randonneur en hypocaféinémie, sinon se plaindre d’un réveil trop précoce et d’articulations rouillées, alors qu’après ce divin nectar, il devient euphorique et insensible à la douleur !

·         les interventions de Francis au micro, qui a su trouver le ton juste pour galvaniser l’ardeur des troupes et les empêcher de se réfugier dans leurs véhicules,

·         le sourire et le professionnalisme du secteur « inscriptions » où l’on nous a même signalé des bousculades enthousiastes !

Il n’empêche que les silhouettes fantomatiques aperçues sur le sentier ont dû trouver également réconfort et accueil chaleureux aux points de ravitaillement, car tous (ou presque) semblaient, lors du retour, ravis de leur périple. (Il est vrai qu’entre temps, la pluie avait cessé).

Des personnes venues seules avaient été « adoptées » en cours de route par d’autres randonneurs, et la bonne humeur était au programme.

Quelques infortunés garderont un souvenir un peu cuisant de la montée au Col de Malpertuis au de la descente du Col de la Viare…

Lorsque nous les avons retrouvés sous les arcades de la Place du Marché, l’ambiance était chaleureuse (était-ce « l’effet Côtes du Rhône » ?)

Visiblement, entre certains groupes des relations s’étaient nouées, les adresses s’échangeaient, on se disait : « à l’année prochaine ». Et ça – pour nous, organisateurs – c’est la récompense ! 

Au départ, comme les cinq années précédentes, nous voulions faire connaître notre club, le plus « sudiste » de la Drôme : c’est réussi.

Puis nous voulions donner un coup de projecteur sur la randonnée pédestre (en tout temps) : le succès a dépassé nos espérances.

Ensuite, le but était de faire admirer la beauté de nos paysages dans une nature préservée, au climat béni : les savants dégradés de gris, style plages du Débarquement (que les Normands ne m’en tiennent pas rigueur) ont été trouvés magnifiques, même si quelques aigris affirmaient qu’il faisait beau à peu près partout en France ce jour-là… 

Quant à l’intervention très appréciée de Madame Gilberte Brémond, 1^re adjointe au Maire du Buis, elle a permis de parler de notre club, de mettre en valeur notre petit bourg de Drôme provençale et d’informer les visiteurs de la création du futur « Parc naturel régional des Baronnies Provençales », dont Buis devrait devenir l’épicentre des activités de pleine nature : randonnée pédestre, équestre, cyclotourisme, VTT, escalade et vol libre. 

Cette journée – très positive – devrait nous encourager (en tenant compte des observations formulées) à continuer cette « Ronde des Baronnies ».

Elle aura permis à une équipe active et motivée d’œuvrer durant plusieurs mois, et à bon nombre de volontaires du club d’apporter une aide très appréciée, prouvant ainsi le dynamisme et le sens de l’engagement qui règnent à « Randouvèze ». 

Encore merci à Michel qui a repris le flambeau avec brio et à tous les bénévoles (une trentaine quand même ! ) rassemblés autour de lui. 

A l’année prochaine, sous le soleil ! 

Secrétaire du jour (encore humide) : Monique Col

Reportage photo : Chantal Formet

PS : Un témoignage déposé sur notre site :

"Je vous remercie pour l'organisation de la journée de dimanche dernier et votre accueil.

Qu'est-ce-qu'un peu de pluie dans de si beaux paysages ? la pluie a permis de donner libre cours aux senteurs des chemins, et le ciel un peu bas nous rappelait que l'automne est là.

Mes premiers pas dans la Drôme Provençale qui vont se poursuivre...

Encore merci "