Commentaires techniques Explication sommaire; données exprimées en UTM VGS 84, carroyage bleu des cartes IGN TOP 25. Randonnée en boucle. Départ du village de Lioux, au lieu dit la combe, position (31T 0684108 4868357), prendre le chemin dans la combe de Lioux, qui débute légèrement à gauche du point de départ, suivre la combe, azimut moyen Nord sur 3 km, chemin en fond de ravin avec de gros escaliers naturels, au point (31T 0684207 4871342), petit cairn. Emprunter un sentier en pente raide et en sous bois, Az. 107° pour atteindre la route D140 ; là, changer de cap Az. 148°, suivre une conduite d'eau recouverte de grosses pierres, en descente, atteindre le carrefour de la D 140 & la D 60, suivre la D60 jusqu'à «Font Jouvale», prendre le chemin, à droite et atteindre le point (31T 0687264 4870333). Prendre le sentier à droite (marques vertes) pour arriver à un socle de croix (31T 0687219 4869799), changer de cap et suivre Az. 322° pour arriver au bord de la barre rocheuse de « la Madeleine », la suivre sur toute sa longueur (marques et flèches vertes), arriver à l'ancien moulin de Lioux, puis rentrer à vue au point de départ. C. Malbois Compte-rendu : Depuis plusieurs jours déjà, il fait grand beau sur notre région, c'est encore le printemps mais la température ressemble plus à celle du mois de juin que du mois d'avril. Bernard nous emmène visiter les limites N/O du Parc Régional Naturel du Lubéron, en effet Lioux est juste sur la limite de ce parc. Si on veut décrire cette randonnée, elle a deux aspects : la première partie au fond d'une combe très encaissée, puis la deuxième partie sur les crêtes aériennes de « La Madeleine », avec un parcours routier pour joindre ces deux aspects. Nous nous retrouvons tous pour le début du périple à La combe de Lioux, qui est en sorte le village moderne de Lioux, après une centaine de mètres dans la garrigue nous nous trouvons immédiatement dans le début des entrailles de la terre ! La combe commence très fort, les parois sont étroites et élevées, le soleil ne pénètre pas encore et il fait presque frisquet. Nous avançons d'un bon pas à la queue leu leu, il faut dire que Bernard a l'habitude de ne pas traîner. Très vite la sensation de frais s'estompe, surtout que ce fond de combe est agrémenté de petits pas d’escalade et monte gentiment vers le Nord, puis c'est le premier arrêt, sucres rapides et autres gourmandises bien appréciées. C'est le moment de changer de décor et de façon de marcher, c'est ici que débute, si on peu dire, la partie ardue de la journée. A la montée facile en fond de combe succède une bonne grosse côte, en zigzag en sous bois de chênes et de buis, entrecoupée de pierriers, courts mais traîtres. Enfin nous arrivons au sommet du raidillon, biens échauffés cette fois, un deuxième arrêt est programmé, il n'est pas de reste ! Ensuite, c'est la descente vers la ferme de Cantarel, nous retrouvons les vergers de cerisiers en pleines fleurs, un vrai régal pour les yeux et les photographes, il faut dire que l'on est en plein terroir de la cerise, ces arbres sont vraiment magnifiques ! Puis par la D 60, c'est le circuit de transition : 2,5 km de bitume pour retrouver le deuxième aspect de la journée, la partie aérienne et ensoleillée de la journée, après « Font Jouvale », ce sont de nouveau les sentiers secs et pentus auxquels nous sommes plus habitués qui sont de retour. Bernard a décidé que le sacro saint arrêt pique nique se ferait quand le plus dur du parcours serait effectué, ce sera fait à 13h. Arrêt bienvenu, sur une grande plate forme, entre ombre et soleil, et une vue magnifique sur la petite vallée de Lioux, ses vergers et ses cultures. Nous sommes au dessus de « Font Jouvale ». Après les agapes dominicales et un brin de sieste, nous reprenons la marche, cette fois-ci, tout au dessus de la barre rocheuse, imposante, au droit du village de Lioux, ce coup-ci, nous survolons (comme en hélicoptère !) le vieux village, avec ça et là des piscines et autres jardins verdoyants ; nous allons jusqu'à l'ancien moulin de Lioux. Dernier petit arrêt, pour redescendre vers la vallée, en passant devant le château de « Parrotier », puis ce sont les véhicules qui nous attendent pour revenir chez nous. Merci Bernard pour ce périple où l'on est passé de fonds de combes à surplombs impressionnants. C. Malbois Photos : Si vous disposez de Google Earth, vous pouvez visualiser la trace en 3D.
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