Compte-rendu :

Nous sommes 17 au départ à la chapelle de l'Estellon. Après quelques centaines de mètres de bitume, nous entamons la montée par un petit sentier herbeux du à la présence d'un petit ruisseau tout proche dont le chuintement nous apporte une sensation "bien temporaire" de fraîcheur. Le soleil se montre généreux et déjà il faut se découvrir, se désaltérer.

L'arrivée sur un sentier forestier est l'endroit propice pour le regroupement des troupes et les premières dégustations. Claude nous offre son inégalable pain d'épice "maison". Oserons-nous un jour nous lancer puisque la recette est sur le site de l'association ? Pas sûr que nous puissions souffrir la comparaison.

Nous repartons car la route est encore longue pour arriver au Serre de Créma. Le sentier étroit, parfois en devers incite à la prudence. Il nous donne ainsi l'occasion d'admirer de superbes panoramas avec, en toile de fond, les dentelles de Montmirail et le Ventoux.

Nous atteignons le col de Bon Sang d'où nous pouvons apercevoir au bout d'une longue côte herbeuse, avec à notre gauche les contreforts d'Angèle, le point désigné par Jean-Pierre pour un pique-nique bien mérité.

Après les traditionnelles dégustations de toute sorte, et un repos qui sera de courte durée, nous attaquons la descente bien raide, constituée de marches de pierres, menant au col de Gouy. Jean-Pierre est bien décidé à nous faire descendre le sentier qui mène à la chapelle des 7 douleurs (Aie !). Souvenez-vous ! Nous avions du rebrousser chemin, un berger nous interdisant le passage, et remonter au col du Renard par ledit sentier. La descente est bien raide et nous fait mesurer tout l'effort qu'il avait fallu faire ce 5 mai, alors que certains estomacs criaient déjà famine.

Nous continuons notre descente jusqu'à l'autre chapelle (Ste Agathe) situé à l'entrée du tout petit village de Chaudebonnette puis jusqu'à la fontaine pour une halte bien méritée. Remplissage obligé de nos bouteilles car elles sont presque vides et une nouvelle montée nous attend…

C'est la dernière difficulté de la journée et les jambes se font lourdes pour grimper jusqu'au col du Renard. Pas d'ombrage en vue, c'est éprouvant pour certains…

Enfin le col, le soulagement d'avoir fait le plus dur, une pause désaltérante et hop nous voilà repartis direction la chapelle de l'Estellon où nous attendaient nos voitures.

Merci à Jean-Pierre pour cette très jolie randonnée et à Georges pour la trace.

Chantal Formet

Photos : Ch Formet, Jean Gourault, Georges Thouard.

Si vous disposez de Google Earth, vous pouvez visualiser la trace en 3D.