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Commentaires techniques
Données établies en normes UTM VGS84,
carroyage bleu de cartes IGN TOP 25
Compte-rendu : Le Ventoux, chapeauté de gris, paraissait menacer le temps. L’air était doux pas un souffle de vent. . La Vallée du Toulourenc déroulait ses méandres où alternaient ses brumes ouatées qu’irisaient les premiers rayons du soleil. Mais déjà nous parvenions au lieu de ralliement, parking de la mairie à Montbrun, où…. par un prompt renfort…nous étions quarante en arrivant au port… 400m de dénivelé, mais le sentier, puis le chemin qui contournaient Montbrun se promenaient placides à travers les dernières limites de l’urbanisation. Premier arrêt, premiers regroupements, puis traversée du Toulourenc sur le vieux pont de pierres avec pour objectif le col de la montagne de Vic. Tandis qu’au long de notre cheminement certains découvraient une moisson impressionnante de " Grisets " aubaine des mycologues en cet automne surprenant, les plus impétueux s’échappant dans la lente ascension oubliaient parfois la nécessaire cohérence du groupe. Le col à peine atteint notre aire de repos, ou de repas, apparaissait, préparée par la nature, pour mieux nous accueillir. Une pierre dressée, sentinelle géologique, gardait le passage ; remarquable aiguille qui indiquait…midi. Alors s’installait l’un des sites gastronomique les plus choyés de la Drôme Provençale, où chacun conjuguant ses talents, apportait à la dégustation collective breuvages et nourritures terrestres des plus divers, du schnaps du Danemark à la liqueur verte du Pays Basque ; sans oublier les produits Belges ou locaux qu’accompagnaient force fondants et autres pâtes de coings. De quoi supporter un siège à la Citadelle de Reilhanette point de convergence de notre ribambelle, d’où nous pouvions contempler le paysage aux couleurs automnales de la vallée de Montbrun dont les vestiges du Château Fort dominant rappellent la puissance des sieurs Charles Dupuy de Montbrun et autres Lesdiguières qui sévissaient durant les guerres de religions (1560-1590). Sur notre retour deux magnifiques ânons aux yeux de biches nous saluèrent au passage. Nous parvenions à Montbrun où les derniers assoiffés se désaltérèrent avant de rejoindre leurs pénates.
Photos : G Thouard et J. Gourault
Si vous disposez de Google Earth, vous pouvez visualiser la trace en 3D.
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