Trace au format *.trk, *.gpx. Pas de photos
11,6 km, 710 m de dénivelée, 14 participants. Date : 08/04/10.
Départ : Tarendol au point 31T 0686948, 4914515. Accompagnateur : Claude RICARD.
Décidemment, les jeudis se suivent et se ressemblent ! Malheureusement !
En effet, aujourd’hui encore la météo n’est pas de la partie et un ciel gris
générateur de quelques gouttes de pluie nous attend au point de ralliement à
Buis.
Seuls quatorze irréductibles se présentent au départ, gonflés à bloc et décidés
à combattre l’adversité et à contrer les éléments.
Nous rejoignions Tarendol sans encombre et à la sortie des voitures, un vent
froid nous surprend. Les derniers préparatifs sont donc vite expédiés et c’est
avec plaisir que nous attaquons la montée qui va nous conduire au col de
Soubeyrand à 990 m d’altitude.
Nous contournons le Charamelet et longeons le Plan d’Aubre pour atteindre le
pylône de télécommunication qui sera le point culminant de notre randonnée du
jour.
Il est alors presque midi et l’horloge biologique de certains commence à
manifester quelques signes d’impatience ; nous recherchons alors un coin abrité
pour nous restaurer car le vent du nord à près de 1300 m d’altitude est froid et
violent et ne nous incite pas à une contemplation passive et sans borne du
paysage par ailleurs fort beau et ce tout au long de la balade. Le repas se
déroule dans l’habituelle convivialité sous le regard d’un Ventoux enneigé par
une chute de neige de la veille. Francis arrose la naissance d’une nouvelle
petite fille venue au monde fin mars et les bulles nous aident à partager sa
joie !
La station assise, malgré les calories absorbées au cours du repas et des
libations diverses qui l’accompagnent, se traduit assez vite par une sensation
de froid qui nous amène à reprendre la route sans tarder. Direction le col d’Ambonne
que nous atteignons rapidement.
Une longue descente très pentue nous amène au village de Poët-Sigillat. Nous
suivons la D568 pendant quelques centaines de mètres puis la quittons sur la
droite pour rejoindre Tarendol et nos voitures par un sentier plus poétique que
la départementale.
Au passage, nous nous attardons un instant au cimetière de Tarendol où repose
l’écrivain René Barjavel décédé en 1985.
Guy Soubrier
Si vous disposez de Google Earth, vous pouvez visualiser la trace en 3D.