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Commentaires techniques : Parking dans St Sauveur-Gouvernet que l'on quitte par chemin au SE qui tourne vers l'est puis au N. On rejoint les Clapiers à la cote 999 puis plein E vers le GRP que l'on quitte plein N vers le sommet du Casset à 1317 m. On descend ensuite vers le "Rocher du Banc" puis le col de Soubeyrand. Puis on poursuit la descente vers les Chevalières et enfin globalement plein sud vers St Sauveur-Gouvernet. Compte-rendu : Soleil d'automne entre Eygues et Ennuye. Le Pays de Ste Jalle est une vallée perchée entre 500 et 1000 m. La rivière qui le traverse d'Est en Ouest est si discrète, la vallée si large que l'ensemble prend des allures de cirque avec ses sommets dépassant les milles mètres. Outre Ste Jalle, plusieurs villages, bastides et fermes parsèment plaines et premières pentes. Ce pays d'espace serein attire le pas du randonneur. Nous étions donc 38 pour suivre Claude Ricard vers la cime du Casset. 9h au clocher et c'est l'affluence dans la grande rue de St Sauveur. Nous quittons vite le macadam pour un large chemin qui monte entre parcelles de lavandes et d'abricotiers. Fraîcheur d'automne sur des pentes orientées sud. Une truffière marque la fin des espaces cultivés. Le chemin monte vite sur des pentes parsemées de petits chênes rougeoyants. De notre balcon, nous commençons à apercevoir toute la vallée de Ste Jalle à la Bâtie-Verdun. Les premiers sommets sud se détachent sous le soleil : Serrière, Montlaud, et tout à l'ouest le Linceuil. Le chemin débouche vers l'est sur le col de la croix. Petite halte au col. Brise et fraîcheur nous incitent à reprendre la route : c'est un sentier orienté est, puis nord. Ambiance de sous bois devenant plus denses. Les mycologues repèrent les premiers champignons. Montée soutenue dans la mousse et les odeurs d'humus. Puis le sentier hésite et musarde entre les arbres abattus, les buis, hêtres et pins d'un sous bois dense. Enfin, nous partons plein ouest sur les pelouses pentues du Casset. Le paysage s'ouvre sur la vallée de l'Eygue et tous les sommets... Bouteilles, pâtés et autres pognes sortent des sacs : il est temps de nous restaurer face à ce paysage somptueux. A nos pieds, Verclause et Rosans puis les cimes du Raton et de Maraysse. L'horizon nord-est s'élève sur les premières neiges du grand Veymont et de l'Obiou et bleu gris dans le lointain : le Pic de Bure. 13h 30 pas de sieste ! Nous reprenons les sacs, 30 m jusqu'au sommet et un tour d'horizon à 360° et à 1317 m d'altitude. Au sud-est la crête horizontale de la Vanige et plein sud le Ventoux se déploient. Nous apportons notre pierre au cairn qui complète la borne géodésique. Nous descendons, direction nord, le long de la crête et rejoignons la trace qui contourne le Casset. La descente est rapide entre hêtres et noisetiers. La montagne forme un éperon que nous contournons pour nous retrouver sur le flanc sud-ouest tout ensoleillé, c'est l'été en octobre ! Longue traversée sous le soleil puis par un discret sentier nous rejoignons un petit lac collinaire au-dessus de Bellecombe-Tarendol. Un panneau annonce St. Sauveur 3,9 km. Bellecombe-Tarendol a des allures de vieux village, rues étroites, charpente de fortes poutres des passages, fontaines et lavoir. En quittant le village une petite parcelle de pierres blanches s'arrondit sous le bleu du ciel. Elle est plantée d'oliviers et de chênes truffiers. En limite quelques lavandes et un banc de pierre. Le soin de la terre peut être un art. Les lames des rochers de l'Aiglier dominent, dans le soleil qui baisse, le vallon du Charan. Nous passons à gué. Après une dernière montée, nous descendons doucement sur St Sauveur ; 16 heures sonnent au clocher et nous sommes de retour. Merci à Claude pour cet itinéraire remarquable. Jacques Noblia Photos : Chantal Formet, Jean Gourault, Francis Guerbette. Si vous disposez de Google Earth, vous pouvez visualiser la trace en 3D.
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