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LE DUFFRE

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Date : 25/05/10 Difficulté : Difficile
Accompagnateur : G. Bonfils Coordonnées UTM :  
Participants : 16 Départ : 31T 0705277, 4925776
Longueur : 13,2 km Pique Nique : 31T 0706428, 4926986
Dénivelée : 750 m Autres :  

Sacré Gaston, sacré Marcel !

Ils ont le chic pour trouver des randos formidables si possible au cul du monde, et qui vous cassent les pattes…

Le Duffre nous a rappelé Maraysse que l’on découvrait d’ailleurs au sud ouest de notre position, reconnaissable à sa silhouette caractéristique : une crête de rochers abrupts sur le versant nord et en pente très forte sur le versant sud. Le passage est juste entre les deux ! Pour le Duffre, sans le côté vertigineux !

Mais la pente était sévère pour atteindre le sommet et, que l’on choisisse la montée en ligne directe ou le louvoiement, nous étions tous éprouvés en arrivant au sommet où nos efforts étaient largement récompensés par le spectacle qui s’offrait à nous ; notamment la chaîne des Alpes et le Dévoluy. Une pure merveille que d’admirer tous ces sommets enneigés et, si le vent avait été moins violent, nous nous serions volontiers arrêtés davantage mais peu après l’arrivée des derniers « grimpeurs » nous repartions vers un replat protégé du vent où nous sortîmes le repas du sac. Il est vrai que depuis déjà près d’une heure l’estomac de Gaston qui, sur le coup de midi, lui sert d’horloge, criait famine !

Quand je dis repas, je ne voudrais pas que nos lecteurs s’imaginent que la perspective des difficultés à venir nous ait incités à alléger nos sacs ! Que nenni, et nous fûmes, comme toujours, à la hauteur de la situation, conciliant plaisir et dégustation…

Le déjeuner fut servi – ben quoi ? - à proximité de plaques de neige résiduelles ; ce qui mettait un peu de piment aux agapes. D’autant que nous avions découvert, chemin faisant, de magnifiques fleurs : anémones pulsatiles blanches et pourpres tout juste épanouies, cardères de la saison passée, j’en passe et sinon des meilleurs, du moins des que je ne connais pas.La descente fut à la hauteur de la montée, dans un terrain très glissant et le postérieur de plusieurs d’entre nous en conserve sinon la trace du moins le souvenir !

Bref ce fut une rando certes éprouvante mais qui nous a permis d’observer tant de belles choses.

Merci à Gaston et à Marcel. Même s’ils profèrent des menaces en annonçant que Maraysse sera au programme de septembre 2010. Et oui…

Guy Soubrier

Photos : C. Formet

Si vous disposez de Google Earth, vous pouvez visualiser la trace en 3D.

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