Mende : Sortie de printemps

 

Date : 07 - 10/04/2015  Difficulté : Modérée 
Accompagnateur : C. Malbois  Coordonnées UTM :
Participants :  10 Départ : Gîte des Alpiers 
Longueur :  km Pique Nique :
Dénivelée :  m Autres :
Carte IGN TOP 25 n° :
Position par rapport à Buis-les-Baronnies :

 

Commentaires techniques :

 Néant.

Compte-rendu :

Cette sortie de quatre jours, prévue au calendrier de Randouvèze est une redite ; en effet nous sommes déjà allés dans le même hébergement pour visiter les mêmes lieux. Cette année a été la bonne puisque le temps superbe sur la haute Ardèche et la Lozère, nous à permis de parcourir ce que la neige nous avait interdit à l'époque : à savoir ; une visite de la ville historique de Mende, préfecture de la Lozère et son Mont Mimat belvédère superbe qui surplombe la ville ; ensuite le non moins mythique Mont Lozère par le GR 70 et le fameux chemin de Stevenson, puis les gorges du Haut Chassezac, affluant de l'Ardèche et souvent la cause première de ses débordements catastrophiques, puis encore sur le Bas Chassezac cette fois ci, dans le fameux Bois de Païolive, aux alentours des Vans.
Tout commence le mardi matin, je l'ai dit, le temps est superbe, les huit randouvéziens sont prêts, nous avons rendez vous du côté du barrage de Villefort, avec nos collègues camping caristes qui se joignent à nous pour les randonnées qui sont prévues, qui se gareront près de notre gîte et prendrons les repas avec nous, les retrouvailles se font pile à l'heure, casse croûte pris en commun sur un parking auprès de lac de Villefort, puis direction les Alpiers puis Mende pour la première visite de la journée, le choix à été fait de grimper au mont Mimat qui domine la ville par un sentier thématique mis en place par l'office de tourisme, très agréablement balisé, précis et concis, ce qui ne nous empêche pas de transpirer rudement car nous montons par un chemin de croix qui met déjà à l'épreuve nos organismes, arrivés sur le plateau du « Causse de Mende » un superbe belvédère, un peu enlaidi, il est vrai, par un pylône de télécommunication , ne faut-il pas laisser les possesseurs de smartphones l'avantage de la modernité ?
Une fois redescendus en ville, ce sera la visite de la Cathédrale et de la ville intra- muros, et la chaleur aidant un pot pris à la terrasse d'une brasserie, près de la préfecture.
Puis se sera l'installation au gîte de Tiny Albenque, propriétaire des lieux et fine cuisinière, le gîte est toujours aussi agréable et bien tenu, avec sa vue imprenable sur les crêtes du mont Lozère, si vous voulez des détails sur l’accueil et la cuisine demandez le aux participants de cette sortie, vous regretterez de ne pas être venus !
Mercredi matin, petit déj, 7h30, tout le monde est à l'heure, Daniel se lève de bonne heure et a tout préparé, pain grillé, café chaud, eau pour le thé de ces Dames, enfin tout quoi !
Cerise sur le gâteau, pas de morts-de-faim en attente depuis 7h, et pas de retardataires, presque un miracle !
Ce jour nous avons prévu de monter au Mont Lozère qui culmine à 1699 m, au Mont Finiels, nous démarrons à pied de la petite station de ski du Bleymard, station familiale s'il en est, qui doit faire le bonheur de tous les Mendois et autres amateurs de pistes douces.
Comme je l'ai dit, nous sommes sur le « Sentier de Stevenson » où GR 70, (Le chemin de Stevenson est le nom donné au chemin de grande randonnée no 70 (GR 70), en référence au parcours effectué en compagnie d'une ânesse à travers les Cévennes, par l'écrivain écossais Robert Louis Stevenson. ).
Nous quittons ce sentier célèbre peu avant le sommet, pour attaquer la longue partie en crête qui identifie le Mont Lozère, longue marche, facile, très agréable surtout avec ce ciel limpide, sans vent et avec des vues superbes ; au sommet trois tables d'orientation à 120° pour saisir toute l'étendue de la vue, même que notre amie Claudine a vu le Mont Ventoux !
Elle est contente car si Elle voit le Ventoux, Elle n'est pas perdue !
Nous continuerons plein Ouest, sur plusieurs kilomètres, pour atteindre le « Signal des Laubies » , pour enfin redescendre, faire la pause casse-croûte, une petite sieste avec le fabuleux paysage qui s'offre à nous, puis par une large piste propice à la marche rapide le retour vers nos véhicules.
Un arrêt au Bleymard, pour le pot qui va éliminer l'acide lactique (c'est ce que l'on dit!) pour ma part je crois que c'est plutôt par plaisir et convivialité ; puis retour au gîte, douche, repas, dodo !
Demain est un autre jour !
Le lendemain matin, jeudi, donc, même cérémonial, 7h30 déjeuner, préparé par Daniel, puis un peu de route pour se retrouver à « Pied de Borne » petit village inconnu, ou presque, car les campings fleurissent et les restaurants repeignent leurs terrasses !
Il est situé au confluent de l'Altier et du Chassezac, dans une vallée encaissée sous le barrage hydro électrique de Villefort, nous allons parcourir les impressionnantes gorges qui ont été façonnées par des siècles d'érosion, par la main de l'homme aussi car des restanques, (banquettes en français) ont été érigées, soit pour contenir la fameuse érosion, mais aussi pour pouvoir cultiver et faire pousser des châtaigniers bien malades ou à l'abandon aujourd’hui.
L'environnement du lieu est à l’opposé de celui d'hier, adieu les grands espaces et les vues infinies, là ce sont des sentiers en corniche, sous d'énormes escarpements rocheux, et au fond le torrent qui gronde, quelques passages délicats pour traverser des éboulis causés par les orages de cet hiver, un passage à gué car la passerelle sur le torrent à été emportée, puis une rude montée, façon sanglier, ou bien, à la Malbois, car le sentier, plus entretenu, a disparu !
Tout de même, un petit coin pique nique est trouvé, dans une ancienne châtaigneraie, il est temps de se restaurer en ce lieu improbable, repos d'une bonne heure bien mérité, ensuite, plus d'errements, nous retrouvons notre ancien sentier, qui va nous faire changer de gorge et passer dans celle de l'Altier, précédemment cité, chemins en montagne russe, canaux d'irrigation asséchés et en cours de restauration nous rameneront à Pied de Borne.
Arrêt coupe soif au bistrot qui a repeint sa terrasse, et tiens ! Voilà les gendarmes, certains se demandent, Henry et Marie Claude en premier, s'ils ne sont pas entrain de chercher, une seconde fois l'équipe de Clément qui se serai perdue dans le massif central après s'être égarée à la Jarjatte ?
Que nenni, ils viennent seulement se désaltérer et bavarder un peu avec nous, sympas les gendarmes en général, sauf quand vous êtes en infraction, et là ça n'est pas le cas !
Pour le fun, une petite photo souvenir, le groupe et les gendarmes !
Pour finir cette journée, nous allons visiter, La Garde Guerin, qui domine les deux vallées, puis avant de rentrer au bercail, visite aux sources du Lot, puis , repos, douche, repas, dodo.
Demain sera un autre jour.
Vendredi matin, pointe son aube, toujours beau temps, même processus mais cette fois c'est le dernier, nous rentrons à Buis les Baronnies aujourd'hui, pas directement car l'accompagnateur veut nous faire voir une autre facette du Chassezac, plus en aval cette fois, plus au Sud aussi, avec un environnement calcaire, fait de chaos rocheux et de labyrinthes nombreux, la forêt de Païolive et la presqu’île de Casteljau, qui est en fait, inscrite dans un méandre de la rivière.
Pour cet exercice, le meneur a changé, il a confié la carte à Annick, qui va être notre guide pour cette balade facile et compliquée à la fois, entre rochers descentes sévères, grèves de galets, corniches étroites et sous bois denses et humides parfois, Elle nous conduira à bon port à travers ce dédale végétal et minéral.
Dernier pique nique, au bord de la rivière, les touristes sont déjà là, canoës, escaladeurs, familles avec enfants joueurs tout est prêt pour la saison, et Annick ne s'est pas égarée !
Puis c'est la séparation, tout le monde repart pour Buis les Baronnies, après quatre jours biens remplis, et qui laisseront, je l'espère de bien beaux souvenirs !
A la prochaine sortie peut être...

Clément Malbois